Dans la région de Tombouctou, trois casques bleus ont été tués et 6 autres blessés, le mercredi 13 janvier 2021, suite à une attaque menée contre la MINUSMA. C’était à environ 20 km au nord de la localité de Bambara-Maoudé, sur l’axe Douentza-Tombouctou. L’information est confirmée par la mission onusienne au Mali. Dans un communiqué, ses responsables indiquent que c’est une compagnie de la MINUSMA qui a heurté des engins explosifs improvisés (IED) avant d’être la cible de tirs par des hommes armés non identifiés. “La riposte robuste des Casques bleus a poussé les lâches assaillants à s’enfuir”, souligne le document. Des évacuations médicales adéquates par hélicoptère ont été organisées aussitôt, annonce la mission.
Tessit :
Un casque bleu tué par une mine artisanale
La mission de l’ONU au Mali (Minusma) a annoncé, vendredi dernier, la mort d’un de ses soldats suite à l’explosion d’une mine artisanale au passage d’un convoi dans le nord du pays, devenant le cinquième Casque bleu tué en trois jours au Mali. “Suite à l’explosion, deux Casques bleus ont été grièvement blessés” et “l’un d’eux a malheureusement succombé à ses blessures durant son évacuation médicale”, écrit la Minusma dans un communiqué reçu vendredi soir. L’explosion a eu lieu “vers 15 heures” (locales et GMT) “aux environs de Tessalit, dans la région de Kidal”, précise la Minusma. La nationalité du soldat tué n’a pas été dévoilée dans l’immédiat». Lors de la sécurisation du site, un autre engin explosif a été détecté puis neutralisé à proximité du site de l’explosion”, ajoute le communiqué.
Gao :
Assassinat d’une jeune fille
Une jeune fille a été assassinée par des hommes armés, le jeudi dernier, au quartier Gadéi de Gao. Ses assassins ont voulu la forcé à monter sur leur moto, selon des témoins. Il s’agirait de deux jeunes hommes armés. Face au refus de la jeune fille d’obtempérer, ils ont tiré sur elle à bout portant avant de s’enfuir. Les forces de sécurité auraient lancé des recherches pour retrouver les meurtriers.
MOPTI
Le 1er adjoint au Maire de Fatoma assassiné par des hommes armés
Le 1er adjoint au Maire de Fatoma, dans la région de Mopti, Alfousseyni Kéita, a été assassiné, le jeudi 14 janvier 2021, par des hommes armés. Selon des sources sur place, trois hommes armés et à moto se sont rendus chez lui en demandant à voir le maire. Après s’être montré, le maire Alfousseyni Kéïta a reçu trois balles, selon son épouse.
KADIOLO
Revue annuelle des données sur le paludisme, la tuberculose et le VIH/SIDA
Les Directeurs Techniques des centres Communautaires du district sanitaire de Kadiolo se penchent sur la revue annuelle des données sur le paludisme, la tuberculose et le VIH/SIDA. Objectif, obtenir des statiques fiables sur ces pathologies, et impliquer la population dans la lutte. La rencontre qui a débuté le jeudi 14 janvier 2021, va durer 4 jours. La rencontre est organisée par le Centre de santé de référence du cercle.
LOGEMENTS SOCIAUX :
Les occupants dits illégaux des logements de N’Tabakoro appelés à quitter les lieux…
C’est l’office malien de l’habitat (OMH) qui annonce cette décision dans un communiqué publié mercredi 13 janvier 2021. L’OMH précise que ceux qui refusent de quitter les lieux s’exposent aux poursuites judiciaires et feront face aux dégâts matériels constatés. Certains des occupants confient qu’ils n’ont eu d’autres choix que de s’installer dans ces maisons.
Ces ménages occupent ces logements sociaux depuis plusieurs mois alors qu’ils n’ont aucune autorisation, selon la direction de l’Office malien de l’habitat « La zone en question à N’Tabakoro n’a pas encore fait l’objet d’attribution et ceux qui s’y sont installés l’ont fait illégalement », affirme Sékou Demba, directeur général de l’OMH. Il prévient que « ceux qui resteront sur les lieux s’exposent aux poursuites judiciaires ». Le directeur ajoute qu’un communiqué a été fait à l’endroit du public.
Les occupants disent être au courant de l’irrégularité de leur situation. Ils affirment tout de même occuper ce site, parce qu’ils n’ont pas d’autres choix. « Si toutefois, ils parviennent à nous tolérer car nous sommes pauvres ça nous fera plaisir ». Certains d’entre-deux dénoncent aussi la procédure d’attribution des logements sociaux « Ces logements étaient destinés aux pauvres maintenant on les donne aux riches ce n’est pas normal. Nous sommes malien c’est à cause de la crise sécuritaire de la région de Mopti que nous sommes venus ici », ces logements appartiennent à l’état nous sommes obligés de partir dès que les autorités en ont besoins. En attendant, aucune date n’est fixée concernant l’attribution de nouveaux logements sociaux.