54 ans après avoir été évacuée par le premier président du Mali, Modibo Keita, l’armée française installe de nouveau ses bases au Mali en juillet 2013 dans les lieux stratégiques où elle avait été chassée.
Du Président De Gaule au Président Nicalos Sarkozy, tous les présidents français, qui se sont succédés ont d’une façon ou d’une autre tenté la signature d’un traité de coopération en matière de défense entre la France et le Mali. Leurs tentatives ont buté à la résistance des autorités maliennes, qui n’estimaient pas donner leur accord à un retour de bases françaises dans les zones précédemment occupées et que cela serait une insulte à la mémoire du président Modibo Keita.
De cette date à juillet 2014 soit 54 ans, le Mali a résisté aux pressions françaises. A la faveur de l’occupation des régions du Nord, par les groupes terroristes et djihadistes cette même France fit son retour sur le sol malien, dans les bases qu’elle a occupé, à travers l’opération Serval puis Barkhane.
Les deux pays sont tombés d’accord, le mercredi 16 juillet 2014, sur un traité de coopération en matière de défense. Ce traité a été signé à Bamako le 16 juillet 2014 par Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense et Bah Ndaw, ministre de la Défense et des Anciens combattants. La France est engagée militairement au Mali depuis janvier 2013. Depuis cette date, elle s’est confortablement installée peut-être dans la durée, sur les positions qu’elle occupait naguère ; à savoir : Tessalit, Gao, Hombori, Tombouctou…