À l’arrêt depuis plus de deux ans, la relance du chemin de fer est loin de voir le bout du tunnel. En cause, la rupture du premier contrat signé entre les autorités maliennes et la société américaine Saratem INC, pour l’acquisition de 4 locomotives dans le cadre du plan d’urgence de relance du trafic ferroviaire. Mais il nous revient, de sources concordantes, qu’un autre opérateur malien aurait offert ses services à la SOPAFER. Une mission serait dépêchée, la semaine derrière, pour inspecter l’état desdites locomotives, en Côte d’Ivoire, si un cas de Covid n’avait pas été déclaré dans la délégation. S’y ajoutent l’occupation anarchique de l’emprise du chemin de fer et la dégradation de l’axe Bamako-Diboli. Au même moment, rapportent nos sources, la Société de patrimoine ferroviaire du Mali a repeint certaines gares ferroviaires pour plusieurs millions de nos francs. Une somme qui pouvait être utilisée pour la mise en l’état du dispositif sécuritaire d’ouvrages d’art que sont les ponts de Toukoto, de Mahina et de Kakoulou, soit payer une bonne partie paiement des arriérés de salaire des cheminots en souffrance depuis plusieurs mois.
La Rédaction