Amadou Koïta, le porte parole du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FDR) au domicile du nouveau président de la République, El Hadj Ibrahim Boubacar Kéïta, qui l’aurait cru ? Mais, ce n’est guère une surprise. Au Mali, la quête du strapontin ne connaît pas d’âge ni de personne. Nul n’est à l’abri du besoin. Mais, après tout ce qu’il a dit, il aurait du attendre qu’on lui fasse appel. Il serait mieux traité en ce moment. Mais, hélas. Il s’est fait humilier pour rien. Selon nos sources, l’inattendu s’est produit à la veille de la proclamation des résultats définitifs par la Cour Constitutionnelle. C’était probablement pour féliciter à son tour le Président élu. Mais malheureusement pour lui, le ‘’prince de Sébenicoro’’ n’était pas disposé à le recevoir. Il a été gentiment prié à la porte d’attendre une autre occasion. Le boss est trop occupé.
Dommage pour le jeune Président du PS Yélen Kura, Amadou Koïta qui sent désormais le pipi du bison sur la scène politique malienne. Après avoir sacrifié la vie d’une vingtaine de jeunes sur la voie du PDES, a claqué la porte de ce parti des amis d’ATT pour cheminer avec Bittar au sein de l’UMAM, à la surprise générale, à la faveur du scrutin de juillet dernier, il a tourné le dos au ‘’chauve de San’’ pour atterrir dans le champ de ‘’Soumi Champion’’ avec son nouveau parti PS Yélen Kura. Comme d’habitude, il voulait vite quitter cette fois-ci le camp du perdant pour chercher une place dans la cour du ‘’Mandé Massa’’, malheureusement pour lui, le deal entre le fils de Boubacar Kéita et de Boubacar Cissé est trop fort.
Promotion d’Amadou Haya Sanogo : le silence ‘’parleur’’ de Konaré !
Selon des sources proches de Kati, la promotion de général de corps d’armée accordée à Amadou Haya Sanogo, le leader du putsch du 22 mars, n’a pas été bien appréciée à Kati. L’intox concernant l’arrestation du colonel Youssouf Traoré n’est qu’un prétexte pour masquer une situation délétère au camp Soundiata de Kati. En réalité, il cache un grand malaise au sein du groupe. Notamment du coté de la branche fidèle au capitaine Amadou Konaré. Ceux qui animent le deuxième PC de Kati.
S’il est vrai que la seconde vague de promotions spéciales est attendue pour le 22 septembre prochain, cela ne propulsera point les récipiendaires au même degré de bond que le capitaine Sanogo. Selon nos informations, ils doivent passer seulement au grade supérieur direct. Dans leur entendement, cela constituera une injustice en comparaison des faveurs accordées à Sanogo. Il urge donc pour les autorités d’éteindre le feu qui couve à Kati pour éviter le pire. Surtout que les hommes ont eu vent des conditions du deal entre le Président de la République, le Premier ministre et le nouveau général. Les trois hommes seraient convenu sur le fait, qu’une fois nommé général, Sanogo allait faire valoir son droit à la retraite anticipée pour ne pas constituer un gros caillou dans les chaussures des forces armées et de sécurité et du nouveau Président de la République. Mais, apparemment, Amadou Haya en homme très futé veut changer les règles du jeu après avoir eu satisfaction.
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