Les feux de brousse jadis fortement réprimés refont surface dans notre pays, car il n’y a plus de répression. Les populations dans le Mali profond renouent avec ces mauvaises habitudes qui consistent à mettre le feu pour brûler les herbes sèches et les arbustes en régénération.
Sur l’axe Kolokani-Bamako les populations riveraines du goudron se livrent à cette pratique autrefois condamnée par les autorités de la République et avec de fortes amendes des services de la répression. Sur cet axe, à notre passage, le feu était en train de tout ravager.
C’est triste et désolant de voir le feu tout détruire sans quelqu’un intervienne pour l’éteindre.
Il fut un temps ici au Mali quand les villageois apercevaient un feu de brousse ils se mobilisaient pour l’éteindre. Des habitudes que les populations ont abandonnées depuis l’avènement de la démocratie. Toutefois, il est temps d’arrêter la destruction du couvert végétal, en interdisant les feux de brousse. Cette situation interpelle les autorités de la République qui doivent autoriser le service des eaux et forêts à sauver biodiversité.
Le pouvoir public est responsable de cette situation car c’est lui qui a réduit le champ d’action de ce service d’avant-garde pour la restauration du couvert végétal. Sous le défunt général Moussa Traoré personne n’osait mettre le feu à la brousse. Il n’y a plus de campagne de communication sur le danger de cette pratique qu’il faut réprimer à tout prix pour sauver les jeunes pousses.
Halte aux feux de brousse, causes de destruction de nos sols et de notre diversité biologique !