A Bamako, cela est de coutume, à chaque fois que le prix d’un produit ou une denrée de première nécessité augmente, plus de révision à la baisse chez les revendeurs détaillants. C’est le cas du prix de l’huile dont le prix au litre continue de grimper de jour en jour. Les consommateurs crient et dénoncent l’inaction des Autorités face à cette hausse « insupportable».
Cédée à 800 FCFA le litre, courant décembre dernier, de nos jours l’huile est vendue à plus de 1000 FCFA le litre à Bamako.
Les ménagères à bout de souffle ne comprennent pas l’inaction des Autorités face à cette hausse devenue intenable.
« L’huile au Mali est très chère; le prix du demi-litre est à 500 FCFA et le litre à 1000 FCFA contre 800 francs fin décembre dernier», déclare Assan Touré, ménagère, rencontrée sur une place de marché de la place. « Ce qui devient insupportable », avance une consommatrice de la Commune V du District de Bamako.
«Certes, de 2012 à nos jours, l’huile est devenue de plus en plus chère ; mais, elle n’avait jamais atteint ce niveau ; même nous, les Boutiquiers, ne savons plus le vrai justificatif de cette augmentation vertigineuse des prix d’huile du côté des grossistes et des importateurs de cette denrée de première nécessité», confie Bourama Diarra, Commerçant détaillant au marché de Daoudabougou, en Commune V.
Quant à Boubacar Sow , commerçant au marché de Kalaban-coura, il pense que cette hausse du prix s’explique par la fermeture des frontières et à la pandémie (la maladie à coronavirus ) ayant touché presque tous les secteurs de l’économie malienne. «Avant, on payait le bidon d’huile de palme de 20 litres à 14.000 FCFA. Mais, aujourd’hui, le même bidon de 20 litres est jusqu’à 17500 FCFA.
Alors, à qui la faute ?
DIABATE Moussa, Stagiaire