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L’enquêteur N° 026 du

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La Culture et l’Education constituent le socle de la société malienne nouvelle à construire.
Publié le lundi 26 aout 2013  |  L’enquêteur


© aBamako.com par A.S
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Il faudra purger la culture ancestrale de ses tares et travers que l’Homme moderne y a introduits à dessein et à mauvais escient. Ces tares et travers sont le fait d’hommes et de femmes, purs produits de cette culture qui, reformatés par la culture occidentale dans ce qu’elle de plus cynique et de plus diabolique, ont choisi de soumettre leurs compatriotes pour les opprimer dans la douceur et la « fraternité ». Pour cela, ils témoignent d’abord leur croyance et leur attachement à notre culture commune léguée par les ancêtres en réaffirmant leur solidarité autour de ses règles et valeurs (histoire de mériter notre reconnaissance et notre confiance). Par la suite, ils se dédisent éhontément en bafouant ces mêmes règles quand cela les dérange et en appelant à son respect scrupuleux chaque fois que cela les arrange. L’adepte de la culture des ancêtres qui lui (ou elle) a scellé un pacte sacré avec ses frères et sœurs de la même société à travers des règles qui ont valeur de lois, devient le (ou la) grand(e) perdant(e) à tous les coups, la victime tout le temps, alors qu’il (elle) n’a commis aucune faute et n’a fait du tort à personne. Seulement il (ou elle) ne sait ni trahir ni mentir comme le lui ont appris les enseignements vertueux des ancêtres depuis la nuit des temps; il (ou elle) continue à être fidèle à ce pacte, à le sacraliser, à le célèbrer avec la certitude fausse (pas la naïveté) que tous les autres membres de sa société sont dans la même dynamique, dans la même disposition spirituelle. Malheureusement, ceux sont ces maliens-là qui ne mangent pas à leur faim, qui n’arrivent pas à se soigner quand ils tombent malades, qui n’ont pas droit à un habitat décent pour se protèger des intempéries, qui ne peuvent compter sur aucun démembrement du système (qui les échappent) pour espèrer la réussite de leurs enfants. Curieusement, ce sont pourtant ces maliens-là qui travaillent le plus, qui n’ont droit à rien de la part du système, qui n’attendent rien de lui, qui ne revendiquent rien eu égard au respect dû aux enseignements ancestraux qui leur interdisent de contredire ou de s’opposer au « chef » pour ne pas l’affaiblir devant ses « courtisans ». Ce rôle était dévolu à d’autres, mais le système moderne ne l’a pas intégré. Ce n’est ni l’Assemblée nationale (du « chef »), ni les structures décentralisées de l’Etat (du « chef »).
C’est par conséquent les enfants de ces vaillantes populations des fins fonds du Mali, oubliées et méprisées par le système, qui viennent grossir les rangs des pauvres dans les cités urbaines. On les retrouve dans les petits métiers de gardiens de nuit payés à 500fcfa le jour, sans couverture médicale, sans cotisations sociales pour la retraite, sans sécurité tout court. Ils doivent protèger des familles et des services contre des délinquants professionnels, sans savoir manier la moindre arme pour le port de laquelle ils ne bénéficient d’aucune autorisation, parce qu’ils n’ont même pas de pièce d’identification et cela ne gêne personne. Ils sont alors laissés à eux-mêmes; tout cela pour mieux les exploiter. Objets de toutes sortes de tentations, ils sont naturellement victimes de tous les travers de la société urbaine dont ils ignorent toutes les règles; même celle élémentaire de disposer de pièces d’identification en cours de validité. Le plus souvent, ils retournent à leurs villages dans des cercueils, juste pour être enterrés. C’est aussi cela le triste destin des jeunes filles villageoises qui n’ont accès qu’à la profession de « bonnes » payée à 300fcfa le jour; ce qui les pousse à animer les bars et les maisons closes la nuit, en raison de 1000 Fcfa la passe. Elles retournent souvent au village avec un enfant au père inconnu dans les bras ou dans un linceul suite à un avortement artisanal et clandestin.
Ceux d’entre ces garçons ou filles qui auront la chance de se payer une moto « Jakarta », finiront tués dans les caniveaux à ciel ouvert des villes ou, au mieux, handicapés à vie du fait d’accidents graves ayant entraîné l’amputation de leurs membres supérieurs ou (et) inférieurs.
Le peuple malien souhaite qu’IBK soit le Président de tous les maliens et le protecteur des handicapés, des pauvres et des ignorants.
Nous attendons du Président qu’il réhabilite ces vaillantes populations maliennes et qu’il les réintègre dans la société.
LA DEFENSE ET LA SECURITE

Trois axes principaux composent la défense et la sécurité. Il s’agit de l’équipement et de la formation des soldats, de l’imprégnation de jeunes volontaires de la sécurité nationale, recrutés dans toutes les communautés et à travers tout le territoire national, encadrés par les forces de défense et de sécurité, puis l’attractivité du Mali à travers des projets de développement, la bonne gouvernance et la solidarité entre citoyens. Le moyen le plus rapide d’intégration des citoyens et de stabilisation du territoire étant de rendre celui-ci attractif afin que chaque composante individuelle de la nation veille personnellement à la sécurisation de celle-ci.
Nous attendons du Président IBK qu’il fasse aimer le Mali par les maliens, à travers un sursaut patriotique national des citoyens et par son leadership propre.

LA JUSTICE
La Justice doit s’appliquer dans toute sa rigueur sur les personnes instruites et celles ayant atteint un niveau social élevé. Par contre l’ignorant et le pauvre doivent être protègés en attendant d’être éduqués. L’affirmation « nul n’est sensé ignorer la loi » ne doit pas s’appliquer au Mali, au risque de punir beaucoup de populations vulnérables du fait de leur ignorance.
Il faut éviter le piège de la chasse aux sorcières et de la Justice des vainqueurs qui déstructure le tissu social et tétanise l’activité économique. La Justice doit être rendue avec sérénité et dans le respect des droits de toutes les parties et l’impunité bannie grâce au fonctionnement normal des juridictions habilitées et sans immixtion du politique dans le judiciaire.

LES INSTITUTIONS
LA CONSTITUTION n’est ni le CORAN ni la BIBLE, ce texte qu’on dit fondamental n’est même pas inspiré par nos cultures africaines et nos religions, c’est une simple production (compromis) intellectuelle des élites bourgeoises pour canaliser et manipuler les populations non instruites. Dans nos pays «arriérés», la Constitution se décline en une technique cynique imaginée par les ELITES pour permettre à une minorité «éduquée» et bruyante de diriger une majorité silencieuse et «ignorante».
Essayons de nous poser quelques questions idiotes ?
Quelle valeur, quelle crédibilité, quelle légitimité a une CONSTITUTION votée à 96% par une population analphabète à près de 80%, opportuniste à 96% (sur les 20% restant), et dans un contexte d’euphorie et de ferveur électorales où la réflexion et le bon sens avaient déserté les cerveaux.
A quoi servent des lois plus faciles à violer qu’à respecter de la part des populations sur lesquelles elles sont sensées s’appliquer ?
Pourquoi nous obliger à prendre un objectif (LA DEMOCRATIE) pour un moyen ?
Pourquoi les dirigeants des Etats africains suivent ces règles imposées sans broncher, alors même que leurs différents peuples ne les suivent pas ?

Le peuple malien attend du Président IBK qu’il fasse preuve de génie en inventant un modèle de système moderne en phase avec les cultures malienne et africaine.


LES ARRANGEMENTS POLITIQUES
Les dirigeants du Pouvoir et les prétendants (opposants) au Pouvoir forment le même et unique camp. Ces deux catégories ne s’opposent en réalité que dans leurs stratégies à dompter et à dominer les populations afin qu’elles ne réussissent jamais à unir leurs forces pour devenir une entité compacte
Les dirigeants sont mus par la conservation à tout prix de leur Pouvoir pour perpétuer la préservation de leurs intérêts égoïstes, tandis que les opposants sont mus par l’acquisition à tout prix du Pouvoir pour accéder aux mêmes intérêts
Ils s’appuient donc tous sur les mêmes leviers, les populations divisées, le plus souvent violemment pour crédibiliser les batailles, et les empêcher le plus longtemps possible de croire à leur statut naturel de « PEUPLE », un statut dangereux aussi bien pour les hommes au Pouvoir que pour ceux qui veulent accéder au Pouvoir.
Ces combats éphémères et circonstanciels entre ces deux groupes du même camp sont naturellement des simulacres de combat parce qu’encadrés par la Constitution à travers ses lois électorales bourgeoises, antipopulaires et inadaptées.
C’est ainsi que, toujours après les scrutins, les populations retournent dans leur «trou» avec leur galère, leur pauvreté, leurs maladies, leurs souffrances et redeviennent membres du même groupe, naturellement modeste et uni, du fait de leur condition de classe d’opprimés qui partagent les mêmes calvaires.
Au même moment, les dirigeants et les opposants du Pouvoir se retrouvent après dans les hôtels, les cafés, les aéroports, les capitales occidentales pour échanger, s’opposer des fois sur des détails, s’entendre toujours autour de l’essentiel qui consiste à confiner le peuple, à l’anesthésier profondément le plus souvent, le réanimer de temps en temps sans le réveiller, pour l’entraîner dans des luttes de positionnement qui ne le concernent point si elles ne le desservent pas, en fonction de l’agenda des ELITES.
Cela est possible parce qu’elles, elles sont conscientes de leur condition de classe dominatrice et oppresseur.

En réalité ils sont des partenaires objectifs, membres du camp des ELITES; ils ont tous le même objectif que seules leurs positions de dirigeant actuel ou prétendant-dirigeant du peuple opprimé, légitiment. Celui de soumettre durablement les populations souveraines à leur puissance légale.
Mais leur lutte pour la préservation d’intérêts acquis pour les uns, la conquête d’intérêts futurs pour les autres, la reconquête de positions perdues pour certains, sur le dos du Peuple-escalier, ne doit pas s’exprimer à travers la violence contre les populations majoritaires dans ce pays, mais vulnérables parce que pauvres et pas unies (paysans, pasteurs, pêcheurs, ouvriers, petits commerçants, artistes, artisans, étudiants, élèves, chômeurs, etc…), dont le seul tort est de n’avoir pas encore eu la maturité nécessaire pour reconnaître leur camp et leur force.
S’ils ne sont plus en mesure de faire leurs arrangements et combines électoraux en préservant la paix sociale et l’intégrité physique des populations vulnérables qui vivent au jour le jour, pour espèrer se maintenir en vie, alors cela montre que les politiques sont désormais entrain de perdre petit-à-petit leurs capacités de les diriger en les opprimant (excellente nouvelle !), même si par ailleurs, elles ne s’en rendent pas compte du simple fait de leur ignorance de classe.


Je ne sais pas où se trouve la sincérité en politique si tant est qu’il y’en ait, mais la réalité est que le pragmatisme et l’opportunisme ont prévalu dans certaines décisions de soutenir le Président IBK au second tour. Car ce n’est ni une prouesse technique ni un grand mérite pour une boussole de connaître la direction du nord. C’est son rôle; donc Mr le Président IBK ne peut pas souffrir de mains liées par ses nombreux soutiens et ralliements.
Les maliens t’ont choisi afin que tu n’acceptes jamais que des arrangements politiciens se fassent sur leur dos et contre leurs intérêts.


L’ECONOMIE ET L’EMPLOI
L’économie doit désormais mettre l’accent sur le relèvement du niveau de vie des populations villageoises qui devront désormais bénéficier d’infrastructures sanitaires, scolaires et de parcelles familiales qui garantissent leur autosuffisance alimentaire. La transformation semi-industrielle des produits alimentaires, l’amélioration de l’habitat local et la modernisation du transport inter-villageois, permettront d’améliorer substantiellement les conditions de vie des populations qui augmenteront leur niveau de consommation et favoriseront, par conséquent, la croissance au niveau national.


Le système de volontariat permettra d’occuper 300.000 jeunes par an pendant 5 ans dans les différents métiers artisanaux et à travers tout le pays.


L’apprentissage aux différents métiers techniques et artisanaux, l’option de l’éducation en « distanciel » et la transformation des produits agricoles, fruitiers et maraîchers, permettront d’occuper le maximum de jeunes qui seront sortis de l’oisiveté tout en parfaisant leurs profils professionnels.


Les maliens attendent du Président IBK qu’il fasse l’option du développement intégré qui part des campagnes qui ont cessé d’être des fardeaux, pour embrasser après, les différentes villes du pays, à travers toute l’étendue du territoire national.
Nous voulons Mr le Président que tu sois un Président bon chef de famille pour le Mali et pour toute l’Afrique, avec un leadership international avéré.

ABD

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