PolitiqueMarche de protestation contre la présence de l’armée Française au Mali: « Yéréwolo Debout sur les remparts » projette une autre manifestation pour le 26 mars 2021
La police malienne a empêché le 20 janvier un rassemblement prévu dans la capitale Bamako pour exiger le départ des soldats français du Mali. Après cette répression, « YÈRÈWOLO DEBOUT SUR LES REMPARTS » lors d’une conférence de presse, informe l’opinion nationale et internationale de la date d’une prochaine sortie. Elle est prévue le 26 mars 2021, une autre date historique de notre pays. Cette conférence a marqué la présence du célèbre activiste franco béninois, Kemi Séba, de l’honorable Moussa Diarra, de Siriki Kouyaté, d’Adama Diarra alias Ben le cerveau, membre du CNT et bien d’autres
À l’appel des organisations de la société civile, une marche de protestation contre la présence militaire française au Mali avait été prévue ce 20 janvier, date de la commémoration des 60 ans de la création de l’armée malienne. Malgré l’interdiction de cette manifestation par les autorités de Bamako, officiellement pour des raisons sanitaires liées à la Covid 19, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées sur la place de l’indépendance, lieu emblématique des manifestations à Bamako.
Le mouvement « YÈRÈWOLO DEBOUT SUR LES REMPARTS » avait organisé une manifestation le 20 janvier passé au Boulevard de l’Indépendance et à Kati, qui visait à dénoncer la politique française en Afrique et au Mali en particulier, voire demander le départ des troupes françaises.
Cet événement patriotique, selon les organisateurs, avait enregistré la présence de plusieurs jeunes leaders africains qui se réclament « panafricanistes » et des maliens de la diaspora pour appuyer cette initiative.
Mais cette manifestation a été réprimée par les forces de l’ordre occasionnant des blessés et la saisie de plusieurs motos des manifestants.
S’agissant de la manifestation du 20 janvier passé, les organisateurs affirment avoir adressé une lettre d’information au gouverneur du district de Bamako. Mais jusqu’à la veille de la manifestation, le mouvement n’a reçu aucune réponse venant du gouvernorat. C’est dans ce sens que les organisateurs se sont rendus au gouvernorat pour avoir des explications sur leur requête. Selon eux aucune explication claire ne leur a été donnée dans ce sens. Pour eux le Covid-19 n’est pas une raison valable pour la non autorisation de leur manifestation au moment où certaines autorités se font accompagner chaque jour par la foule pour des activités gouvernementales, ne respectant pas les principes des mesures barrières édictées par ces mêmes autorités.