Le président de l’Union des radiodiffusions et télévisions libres du Mali (Urtel), Bandiougou Danté, a été élu président de la Maison de la presse à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire tenue samedi dernier dans les locaux de l’organisation. Le nouveau patron de la Maison de la presse dirige un Comité de pilotage composé d’un premier et deuxième vice-président, respectivement Mamadou Dabo de l’Association des éditeurs de la presse privée (Assep) et Ibrahim Traoré de l’Office de radio et télévision du Mali (Ortm). Le directeur des publications en français de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), Souleymane Bobo Tounkara en est le rapporteur général. Il est secondé par Mme Fanta Diallo de l’Association des professionnelles africaines de la communication (Apac). Mme Dado Camara de l’Association des journalistes privés du Mali (AJPM) est la trésorière. Daouda Konaté de l’Union nationale des journalistes du Mali (Unajom) est son adjoint.
Dans son intervention, Bandiougou Danté a rendu un hommage mérité au bureau sortant, dirigé par Dramane Aliou Koné, pour le travail abattu durant les six dernières années. «Notre candidature, nous l’avons acceptée à la suite de vœux exprimés par nos aînés depuis déjà plusieurs années. Cette unanimité autour de ma personne illustre la volonté et le désir de refondation de notre organisation. Une refondation devenue une nécessité aujourd’hui, sous le signe de laquelle je place ce mandat débutant», a déclaré le nouveau président de la Maison de la presse. Pour ce faire, il a souhaité que son équipe soit évaluée sur la base de 11 objectifs à la fin de ce mandat. Il s ‘agit de : faire de la Maison de la presse un cadre agréable en procédant à sa rénovation et en la dotant de commodités à l’instar des maisons sœurs de la sous-région, rassembler la presse malienne dans le respect des diversités, relancer la question sur la Convention collective de la presse.
Aussi, son comité entend encourager le professionnalisme par la valorisation du statut de journaliste, imposer le respect de la liberté de la presse, la liberté d’expression et l’accès à l’information, encourager la formation des journalistes et initier des activités avec l’école supérieure de journalisme et des sciences de la communication (ESJSC) et les établissements privés de formation. Aussi entend-il, entre autres, assurer la promotion des femmes dans les médias, la création d’un partenariat dynamique, efficace et efficient entre la presse, les organisations de la société civile, les acteurs de la justice, ainsi que la classe politique.
En attendant, il est prévu dans les jours à venir l’organisation d’une retraite à Ségou. Le but est, selon lui, de se pencher sur les préoccupations de la presse à soumettre au Conseil nationale de transition (CNT). Y participeront des experts confirmés qui proposeront un document bien fourni, a-t-il précisé, avant d’inviter la presse à l’union. Le président de l’Assep, Bassidiki Touré, a assuré du soutien de son organisation à la nouvelle équipe dirigeante de la faîtière de la presse. Au nom du ministre de la Communication et de l’économie numérique, la conseillère technique Tiouta Traoré a réitéré l’accompagnement du département au nouveau bureau.