Avec les embouteillages, la circulation est très compliquée à Bamako, pendant certaines heures. La plupart de ces tracasseries routières sont connues aux heures de départ et de retour au travail. En ces mêmes moments, c’est la descente pour les policiers mobilisés pour la réglementation de la circulation routière.
Compte tenu les difficultés que rencontrent les usagers de la route, le jeune Mohamed Doucouré s’est porté volontaire de se rendre utile pour sa communauté. C’est pourquoi, il a choisi de faire ce travail d’orientation de la circulation. Un travail qu’il aime bien et qui le passionne de plus.
Ainsi, en 2012 Mohamed Doucouré commence à faire ce travail au rond point de Boulkassombougou. Là-bas, un conducteur de Katakatani a trouvé son travail salutaire et lui a donné un sifflet. Aussi, content de l’utilité de ce jeune pour la société, un vieux de passage lui offrira une torche, pour lui permettre de mieux faire son travail.
L’aventure du jeune Mohamed Doucouré le conduira ensuite au rond point de Montana, aux tournants du 3èmepont , à Djilibougou et celui du troisième arrondissement. Également, avec son déménagement à Tiébani, ce grand patriote dans l’âme, continuera toujours ce travail qui le passionne autant. C’est ce qui l’amena au rond point de Torokorobougou, quand le feu tricolore placé à cet endroit était en panne.
Toujours animé d’une grande détermination à se rendre serviable pour les autres, Mohamed Doucouré se retrouva au feu tricolore Baco-djicoroni ACI. Il est à ce rond point, il y a une année et 6 mois de cela. Là-bas, notre jeune homme règle la circulation de 22h jusqu’à 23h la nuit. Et même souvent, il va prêter ses services aux tournants de l’ACI Golf et à Kalaban-coro.
Interrogé, pourquoi il fait ce travail, Mohamed Doucouré dira que c’est l’amour pour la patrie et dira qu’il est très fier d’être un malien.
Au regard du travail patriotique que ce jeune Doucouré abat, il est temps que les autorités en charge de la circulation routière pensent à lui. De ce fait, s’il y a des nouvelles recrues, le ministère en charge de la Sécurité et de la Protection civile doit songer à Mohamed Doucouré. Parce qu’il a non seulement l’amour mais aussi la passion pour ce travail.
Mais, c’est aussi, quelqu’un qui a déjà posé ses empreintes dans la réglementation de la circulation routière au niveau de plusieurs ronds points de Bamako.