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Prochaine rencontre du CSA à Kidal pour accélérer la mise en oeuvre de l’Accord Quid alors de la relecture recommandée par le DNI?
Publié le mardi 2 fevrier 2021  |  Le Soir de Bamako
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© aBamako.com par AS
Atelier National de Réflexion sur la contribution de la société Civile au Dialogue Politique Inclusif
L`Atelier National de Réflexion sur la contribution de la société Civile au Dialogue Politique Inclusif s`est tenu les 7 et 8 Septembre 2019 au CICB.
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On se souvient qu’à l’issue de la 37ème session ordinaire du Comité de Suivi de l’Accord (CSA), il avait été convenu de délocaliser, de temps à autres, la tenue des sessions ordinaires de cet organe, vers d’autres localités du pays. A cet effet, le choix de Kidal pour abriter la 38ème session ordinaire, à la date du lundi 17 septembre 2019, fut adopté à l’unanimité des membres du CSA.




Mais à la grande surprise des Maliens, Ahmed Boutache le président d’alors de la commission internationale de médiation et non moins président du CSA avait informé, le dimanche 16 septembre 2019, les membres dudit comité que la date qui avait été annoncée pour la tenue de la 38ème session ordinaire du CSA à Kidal, a été repoussée. Depuis cette annonce, la délocalisation des rencontres du CSA a semblé être renvoyée aux calendes grecques. Mais ces derniers temps-ci, après moult tractations entre l’élite kidaloise et les autorités de la transition, la situation est en passe d’être décantée et à cet effet une réunion du Comité de suivi de l’accord de paix d’Alger (CSA) est annoncée pour bientôt à Kidal. Ce serait une première depuis la signature de l’accord, en juin 2015, entre les différents protagonistes. Pour donner à cette rencontre un éclat tout particulier, plusieurs diplomates africains et européens, dont les pays sont membres du comité, y prendront part. En fait d’ordre du jour, les signataires de l’Accord ambitionnent d’aborder surtout les sujets essentiels afin d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord. Pour prévenir tout désagrément pouvant entraver la délocalisation de cette rencontre du CSA, tel qu’il en a été cas en septembre 2019, les principaux membres du CSA, les groupes armés et la partie gouvernementale, ont donné leur accord. Nous savons qu’au nombre des réformes à entreprendre pour une pleine refondation de l’Etat qui est un devoir régalien pour les autorités de la transition, il y a la politique de mise en œuvre de l’Accord d’Alger.



A cet effet, les autorités en question font feu de tout bois pour réussir à débloquer la situation se rapportant à l’Accord. Ainsi, elles ont décidé d’avoir des relations décomplexées avec les groupes armés impliqués dans le processus de paix.



Et si cette paix passe par Kidal avec l’organisation d’une réunion du Comité de suivi de l’accord de paix d’Alger, il faut y aller. Et cela serait d’ailleurs de bonne guerre. Signalons que conformément à l’article 58 de l’Accord « le CSA est composé comme suit : le Gouvernement du Mali, les mouvements signataires de l’Accord et la Médiation (Algérie, en tant que chef de file, Burkina Faso, Mauritanie, Niger, Tchad, CEDEAO, Nations-Unies, OIC, UA, UE). Les membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations-Unies sont invités à participer aux travaux du Comité. Le CSA peut, en outre, inviter, en tant que besoin, d’autres acteurs et institutions financières internationaux, à participer à ses travaux ». Depuis l’annonce de la délocalisation de la prochaine rencontre du CSA, tous les membres de cet organe en ont vu un signal positif pour la suite du processus de paix.



Concernant le sujet phare qui fera l’objet de débats importants au cours de cette session du CSA, certaines indiscrétions annoncent qu’il s’agira essentiellement du problème du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC). Rappelons que les unités du MOC sont composées de militaires de l’armée régulière et d’ex-rebelles proches ou non du gouvernement.



Certains sont déjà à Kidal et les autres y sont attendus, après certains petits réglages.

Mais là où le bât pourrait blesser est que cette session délocalisée du CSA pourrait n’être d’aucune importance pour le peuple malien. Et d’ailleurs très nombreux sont les citoyens qui se disent désarçonnés par l’attachement que semblent prouver les autorités de la transition pour l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord d’Alger, alors que DNI (la voix du peuple) a fortement recommandé une relecture de certaines dispositions de l’Accord.

El Hadj Mamadou GABA

Source : Le Soir De Bamako
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