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Dissolution de la CENI : « Une décision précipitée », regrettent des partis politiques
Publié le lundi 8 fevrier 2021  |  L’aube
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Le gouvernement a dissous la commission électorale nationale indépendante, le lundi dernier. Cette suppression de l’organe régulateur des élections pose le débat sur l’organisation des prochaines élections, et la mise place d’un organe unique de gestion. Pour le moment, les membres de la commission parlent d’une raison politique et non économique concernant la dissolution. Pour certains partis politiques cette « dissolution est faite dans la précipitation ». Cette décision de dissolution de la commission électorale nationale indépendante a été rendue publique le 02 février dernier. C’était à travers le décret n° 0078 datant du 1er février 2021, signé par le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation. Selon Amary Sidibé, membre de cette commission dissoute, la décision est tombée alors que les membres de ladite structure étaient réunis depuis une semaine pour faire des propositions pour la réussite de l’organisation des futures élections. La CENI comptait une quinzaine de membres et était chargée de la supervision des élections. Elle cogérait l’organisation des scrutins présidentiels, législatif, municipal et référendaire avec le ministère de l’administration territoriale, et la Direction Générale aux Élections (DGE).

La dissolution de la CENI suscite beaucoup d’interrogations. Quelle structure va-t-elle la remplacer ? Quelle incidence aura cette dissolution sur l’organisation des prochains scrutins ? Ce sont entre-autres questions posées de part et d’autre. En attendant des réponses, des organisations de la société civile mais aussi des partis politiques continuent de demander la mise en place d’un organe unique chargé des élections au Mali.

BONI : Neuf soldats tués

Neuf soldats ont été tués, le mercredi dernier, dans l’attaque, imputée à des djihadistes, contre leur poste dans le centre du pays, un des foyers de la violence qui ensanglante le Sahel, selon un nouveau bilan dressé par des responsables sécuritaires.

Un précédent bilan faisait état de quatre soldats tués. Le poste de Boni, entre Douentza et Hombori dans la région de Mopti, a été attaqué vers 6H00 “par des individus lourdement armés à bord de véhicules blindés”, a dit un de ces responsables s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.

LUTTE CONTRE LE TERRORISME : Début du déploiement des forces spéciales suédoises de la force Takuba

Le déploiement au Mali de soldats suédois au sein de la force européenne Takuba, chargée d’accompagner l’armée malienne au combat, a commencé et sera complété d’ici la fin du mois, selon de sources militaires française et suédoise, le vendredi dernier. “Les premiers mouvements ont déjà été effectués. Le plafond d’autorisation politique a été fixé à 150 militaires suédois, avec plusieurs hélicoptères lourds ainsi qu’une structure médicale”, a indiqué le porte-parole de l’état-major des Armées françaises, le colonel Frédéric Barbry. La fin du déploiement de ces forces spéciales est prévue autour des deux dernières semaines de février, a-t-il précisé. La force suédoise, dont trois hélicoptères Blackhawk, sera basée dans le Liptako malien, une région proche de la frontière du Niger et du Burkina Faso où sont concentrés plusieurs groupes jihadistes liés à l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS) et à Al-Qaïda. L’armée suédoise a confirmé avoir “déjà du personnel dans le secteur”. La Suède devient ainsi le troisième pays européen, après la République Tchèque et l’Estonie, à répondre à l’appel de la France pour nourrir la force Takuba. Composée d’unités d’élite, celle-ci vise à former les armées maliennes et à élargir la participation à la lutte antidjihadiste menée par la France depuis huit ans au Sahel.

l-Qaïda au Sahel développe actuellement un “projet d’expansion” vers le Golfe de Guinée, en particulier la Côte d’Ivoire et le Bénin, a assuré lundi Bernard Emié, patron du renseignement extérieur français, dans une rare intervention publique. Selon le DGSE, étaient présents à la réunion de février 2020 Abdelmalek Droukdel, chef historique d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Iyad Ag Ghaly, chef du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, Jnim en arabe) et l’un de ses fidèles adjoints, Amadou Koufa, chef de la katiba (unité de combattants) Macina.Droukdel a été depuis tué en juin par les forces françaises dans le nord du Mali.

TERRORISME : Al-Qaïda veut progresser vers le Golfe de Guinée

“Iyad Ag Ghaly incarne la stratégie d’Al-Qaïda au Sahel. Ce n’est pas un homme qui pense le terrorisme, c’est un homme qui le pratique au quotidien. (…) Il n’hésite pas à prendre lui-même les armes”, a martelé Bernard Emié.

Ces leaders djihadistes “sont les héritiers directs d’Oussama Ben Laden, ils poursuivent son projet politique, avec l’objectif assumé de commettre des attentats en Occident et en Europe en particulier”, a-t-il encore assuré.

“La situation en Afrique orientale, depuis les Shebabs de Somalie jusqu’aux infiltrations récentes de l’Etat islamique au Mozambique, nous préoccupe également beaucoup”.
Le Sahel est en proie à une myriade de groupes jihadistes, liés soit à Al-Qaïda soit au groupe Etat islamique (EI), et implantés dans des zones largement délaissées par les pouvoirs centraux.

Koulikoro : Un mort et une trentaine de blessés suite à un accident

Un mort et 34 blessés dont 7 enfants, c’est le bilan d’un accident de circulation survenu, le jeudi dernier, sur la route de Koulikoro. L’accident a eu lieu précisément à Massalia, à 10 kilomètres de Koulikoro. De sources sécuritaires, c’est un mini-car en provenance de Bamako qui s’est renversé tout seul. Les mêmes sources n’ont pas donné plus de précision sur les causes de l’accident. Les victimes ont été transportées au Centre de santé de référence de Koulikoro par la Protection civile de Koulikoro, rajoutent-elles.

Bourem : Des femmes du cercle mobilisées contre la covid-19

A Bourem, dans le cadre de la prévention de la COVID-19, les femmes, membres de la Coordination des associations et ONG féminines (Cafo) se mobilisent. Elles disent distribuer des masques lors des cérémonies de mariage et de baptême. Des séances de sensibilisation au respect des gestes barrières sont également organisées dans le cercle. Ces initiatives ont commencé depuis une semaine, et vont durer tout le mois de février 2021

Mopti : Lancement d’un projet de lutte contre l’impunité

“Approche intégrée pour lutter contre l’impunité et pour un accès amélioré à la justice dans le centre du Mali”. Tel est le nom d’un Projet lancé le jeudi dernier à Mopti. Pour les initiateurs, l’objectif vise à apporter une réponse à la problématique de l’accès à la justice et la lutte contre l’impunité. Le coût du projet s’élève à plus de 2 milliards FCFA pour une période de 30 mois. L’initiative est du système des Nations Unies sous la coordination de la division des droits de l’Homme de la MINUSMA au Mali.

Yanfolila : Hummingbird produira moins d’or que prévu en 2020

Le propriétaire, Hummingbird Resources, a pour la première fois évoqué le mercredi 2 décembre 2020, le risque que l’actif n’atteigne pas les objectifs annuels de production. Il a indiqué qu’à la date du 30 novembre 2020, la production d’or était de 93 000 onces, et il y a peu de chances que le mois de décembre permette de rattraper le retard.

Si les deux premiers trimestres de 2020 étaient plutôt positifs en termes de production, les problèmes de la société ont commencé au troisième trimestre. En effet, la période a été marquée par les plus fortes pluies jamais enregistrées sur le site ; ce qui a entrainé des extractions de minerai à des teneurs plus faibles et ipso facto une baisse de la production.

A la fin de la saison des pluies, le coup d’Etat au Mali a imposé une fermeture des frontières ; ce qui a aggravé les défis logistiques déjà difficiles causés par les restrictions de voyage liées à la covid-19.

ECONOMIE : Le FMI demande des réformes plus « profondes »

Les autorités et les services du Fonds monétaire international (FMI) ont conclu un accord préliminaire pour la poursuite des réformes entreprises par Bamako dans le cadre de la facilité élargie de crédit (FEC) accordée au pays. C’est ce qu’a annoncé l’institution dans un communiqué publié le 13 janvier 2021.

Selon les responsables du FMI, cet accord de principe qui doit être validé par le conseil d’administration permettra le décaissement de 58 millions $ en faveur de l’Etat malien. Ce financement sera octroyé dans le cadre d’un accord FEC visant notamment à atténuer les pressions sur les dépenses, accroître les recettes fiscales et améliorer la gestion des finances publiques, tout en renforçant la gouvernance en faveur d’une croissance plus équitable.

D’après le FMI, les chocs sécuritaire, sanitaire et économique ont empêché la bonne poursuite des réformes engagées par l’Etat malien. Pour 2020 et 2021 par exemple, « le déficit budgétaire devrait se creuser, atteignant 5,5% du PIB […], du fait des mesures nécessaires pour lutter contre la pandémie et de la dégradation de la conjoncture », indique l’institution.
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