Seul ministre de la transition à avoir commencé sa fonction sans CV, resté au gouvernement par son incapacité à assumer sa responsabilité, tout en restant un super web master de Kati qu’il installa sur Internet wifi avec code Cnrdre, le benjamin des ministres de la transition s’est cassé la gueule dans le dossier de la 3e licence. Dossier qu’il a classé dans son cabinet comme celui à ne pas en parler. Le ministre Tolo doit remercier le hasard et surtout la Copam de Hamadoum Amion Guindo. Mais devenir ministre grâce à sa capacité à mettre Kati sur l’internet et briller par l’irresponsabilité, a un nom : Echec et Mat. Mais pour un leader du Mnla- Sud, peu importe dès lors que cette position permet de garder son fauteuil ministériel. Bien malin celui qui fera la différence entre Tolo et Toto, à qui on demandera un jour qui est le détenteur de la 3e licence de téléphonie mobile au Mali ?
Le ministre Tolo est de ces gens qui, dans leur vie, doivent remercier le Ciel. Parce qu’ils trouvent ceux qu’ils veulent sans vraiment le chercher. Voici Tolo devenu ministre sans CV, du moins, sans l’avoir envoyé à la Primature. C’est qu’il est difficile pour un gérant de Cybercafé de sortir un CV ministrable. Voici que du jour au lendemain, ce gérant de société informatique devient ministre de la République. Tolo aura bien profité de la guéguerre entre les responsables de la Copam. Et dès lors, il devient injoignable pour ses nombreux clients et partenaires qui ne pensaient que leur professeur puisse devenir ministre et changer aussitôt de numéro de téléphone.
Bréhima Tolo doit remercier Dieu, ses parents, la Copam de Hamadoun Amion Guindo, et le coup d’Etat du 22 mars 2013. C’est grâce à lui que Kati a eu le plus rapidement possible l’internet wifi avec comme code Cnrdre. Tolo ministre, devient invisible, abandonne son ancien monde et lie un pacte de respect et de grande considération avec Kati. En lui promettant de gérer tout ce qui est du domaine des télécom avec succès. C’est pourquoi les remaniements sont ses derniers soucis. Il est parmi ce lot de ministres protégés par Kati, mais un des rares ministres civils à avoir bénéficié de ce statut, grâce à ses connaissances en informatique. Tolo ne pouvait alors que battre campagne pour IBK. Cela d’autant que Kati le trouve très discipliné, docile et naïf : il ne résiste à personne. Tolo est le plus jeune ministre du gouvernement, mais grand de taille plus que tous les ministres. Sa corpulence n’a rien à avoir avec son âge, car il n’a pas encore 40 ans.
Un seul exploit à son actif en tant ministre des Postes et des Télécommunications : il a raté son baptême du feu, c’est-à-dire l’attribution de la 3ème licence de téléphonie globale. Un dossier qui a fait couler beaucoup de salive. Le jeune loup a été emballé par les démons du gouvernement. Bréhima Tolo a été la marionnette du processus d’attribution de la 3e licence de téléphonie globale. Tolo brillera en faisant le bouc dans un pays d’hyènes, il se voit alors bouffer le nez.
Bréhima Tolo était dans tous ses états suite à l’attribution du marché à la société Alpha Télécom Mali SA (Atel-SA). Et pourtant, il n’a pas démissionné ! Quatre mois après l’attribution scandaleuse de la 3e licence de téléphonie globale à la société Alpha Télécom Mali SA (Atel-SA), dans laquelle le partenaire malien du consortium Cessé Komé a été écarté, c’est vraiment encore de la peine au niveau du ministère des Postes et des Télécommunications où le sujet, à force d’écœurer le chef du département, Bréhima Tolo, est passé dans le registre des dossiers tabous. Tolo a interdit à ses collaborateurs d’en parler pour l’instant. Histoire, dit-on, de ne pas engendrer des versions contradictoires. Sorti de l’université de Tin-Sako, avec spécialité confusion, il a laissé la confusion prendre de l’ampleur.
L’une des versions de ce dossier scandaleux que le plus jeune ministre de la transition n’a pas pu gérer, est la suivante. Dans le cadre de l’octroi de la 3e licence de télécommunication, le ministère des Postes et télécommunications rappelle à l’attention de l’opinion nationale et internationale que les modalités retenues, pour le règlement du prix d’acquisition de la licence (55,1 milliards FCFA) sont les suivantes : versement par l’acquéreur du groupement Planor-Monaco télécom international, d’une première tranche de 33 milliards FCFA, après l’approbation du cahier des charges, préalable pour la délivrance de la licence ; versement du reliquat de 22,1 milliards FCFA, trois mois après le paiement de l’acompte. Ainsi, la signature de la convention de concession et de la licence est intervenue le 12 février 2013, après que le trésor public a confirmé la réception effective du montant de 33 milliards FCFA dans le compte spécial ouvert à cet effet dans les livres de la BCEAO-Mali. Le paiement de la seconde tranche est attendu le 13 mai 2013.
Par ailleurs, le ministre des Postes et Télécommunications rassure l’opinion nationale et internationale que la troisième licence a été octroyée dans le strict respect des dispositions du code des marchés publics et des délégations de marchés publics. Mais, ce que le ministre Tolo ne dit pas, c’est son amertume dans le dossier pour n’avoir été qu’une marionnette qui n’a fait qu’exécuter les sales besognes et porter l’horrible chapeau d’une affaire dont les dividendes ont été distribués ailleurs.
Qui mieux que Tolo pour le savoir, avec un constat établi par tous qu’il n’y a pas jusque-là de 3e société de téléphonie mobile au Mali. Echec et Mat pour Tolo ! Mais pour un leader du Mnla- Sud, peu importe dès lors que cette position permet de garder son fauteuil ministériel. Bien malin celui qui fera la différence entre Tolo et Toto à qui l’on demandera un jour, qui est le détenteur de la 3e licence de téléphonie mobile au Mali ? À coup sûr, Tolo répondra que c’est Toto.
Bréhima Tolo, né en 1976 à Daoukro (Côte d’Ivoire), est un homme politique malien, ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies dans le gouvernement formé par Cheick Modibo Diarra le 20 août 2012. Ingénieur informaticien, il a été, par le passé, chargé de cours dans quelques institutions de formation professionnelle à Bamako. Il est par ailleurs membre de la Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM). Laquelle l’a propulsé ministre, sans CV, à un poste qu’il garde toujours. Tolo ou Toto doit devoir nous quitter et retourner à ses anciennes amours.