La direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence et le ministère de l’Economie et des Finances ont rencontré les acteurs de la filière pain le vendredi dernier. Ce, pour trouver un dénouement heureux à la crise née de l’augmentation du prix du pain consécutive à celle du blé.
Le pain, convoité par plus d’un à Bamako a connu une flambée du prix la semaine dernière. Une augmentation qui n’a laissé personne indifférente. Dans les explications données par le Gouvernement, le prix du sac de la farine est passé de 17 000 FCFA à 19 000 FCFA voire 20 000 FCFA. Selon une source proche de la direction générale du Commerce et de la Concurrence, cette augmentation tire son essence du cours du blé sur le marché depuis le 3ème trimestre 2020. Loin d’être un cas isolé, cette augmentation devra se poursuivre en 2021. Pour l’instant, la partie gouvernementale estime que le principal levier sur lequel l’Etat pouvait jouer reste les frais de douane et d’autres droits afférents à l’importation alors que le blé est exonéré à l’importation.Les finances de l’Etat feront le frais lorsque l’on sait que cette mesure coûtera à l’Etat des dizaines de milliards. La baisse du prix de la farine d’ici le mois de juillet est le souhait exprimé par la partie gouvernementale.
Pour leur part, les acteurs de la filière farine et pain ont décidé de maintenir le prix de la farine et celui du pain stable suivant le protocole d’accord du cadre de concertation datant de 2011, soit 1g de pain pour 1 F CFA. Ils ont demandé au gouvernement de l’aide par rapport à l’augmentation des frais de transports terrestre et maritime, mais aussi et surtout d’intercéder auprès des banques pour qu’ils puissent accéder à des prêts à des taux préférentiels pour importer le blé.