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Lutte contre le paludisme et la tuberculose en Afrique : GSK et Novartis financent le projet Africa GRADIENT à plus d’un milliard de FCFA
Publié le mercredi 10 fevrier 2021  |  Le Républicain
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Dans un communiqué rendu public en janvier 2021, GSK et Novartis (Novartis.com) ont annoncé leur décision de soutenir les importants travaux de recherche scientifique sur le lien entre la diversité génétique des différentes régions d’Afrique et son incidence potentielle sur la réponse aux médicaments. « Le projet Africa GRADIENT appelle les chercheurs locaux à présenter des propositions d’étude sur lien entre la diversité génétique et la réponse aux médicaments contre le paludisme et la tuberculose chez les patients africains ; le projet bénéficie d’un engagement de financement combiné de 2,8 millions de livres (3,6 millions de dollars : 1 milliards 800 millions de FCFA) sur cinq ans ; les chercheurs rattachés à des universités, conseils scientifiques et établissements publics de recherche africains sont invités à manifester leur intention de présenter une proposition au plus tard le 1er mars 2021 », révèle le communiqué de presse.
Selon le communiqué de presse, le projet Africa GRADIENT (Genomic Resarch Approach for Diversity and Optimising Therapeutics, ou Approche de recherche génomique pour la diversité et l’optimisation des médicaments) financé à hauteur de 2,8 millions de livres (3,6 millions de dollars : 1 milliard 800 millions de FCFA) sur cinq ans, appelle les chercheurs africains à soumettre des propositions de recherche pertinentes sur l’importance de la diversité génétique africaine dans le traitement du paludisme et de la tuberculose. Pauline Williams, vice-présidente principale, Global Health Pharma chez GSK, a fait savoir que la génétique humaine est au cœur de la stratégie de R&D de GSK. « La diversité génétique de la population africaine est beaucoup plus vaste que celle de toute autre population continentale, ce qui fait que la réponse de certains patients africains aux traitements est variable. Nous sommes ravis de lancer le projet Africa GRADIENT afin de mobiliser les meilleurs scientifiques du continent pour optimiser les réponses aux médicaments contre le paludisme et la tuberculose, deux maladies infectieuses qui affectent de manière disproportionnée les populations africaines», a-t-il dit. Quant à Dr. Lutz Hegemann, directeur des opérations Global Health chez Novartis, il a indiqué que Novartis s’est engagé de longue date à améliorer et à prolonger la vie des patients partout dans le monde. « Nos efforts incluent la recherche de moyens innovants pour améliorer la qualité des soins. C’est pourquoi nous sommes enthousiastes à l’égard de cette importante collaboration de recherche scientifique sur la diversité génétique en Afrique. Nous espérons qu’elle débouchera sur des solutions permettant d’améliorer l’efficacité et la tolérabilité des médicaments actuels et futurs, à commencer par ceux visant à traiter deux des maladies les plus meurtrières, le paludisme et la tuberculose. Dans le cadre de nos efforts actuels pour renforcer les capacités scientifiques dans des contextes où les ressources sont limitées, le projet offre également à de jeunes scientifiques africains des formations à l’utilisation de méthodes avancées de recherche et des mentorats en matière de développement de médicaments», a-t-il dit. Le communiqué de presse précise que le projet sera géré par le Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC) et un comité directeur conjoint supervisera l’examen des propositions. Selon la professeure Glenda Gray, présidente et directrice générale du SAMRC, les partenaires mondiaux s’intéressent de plus en plus aux problèmes spécifiques à l’Afrique et cela est très prometteur. « Nous sommes ravis de voir que certains parmi eux veulent maintenant relever le défi consistant à comprendre les différences fondamentales entre la génétique de l’Afrique et celle du reste du monde», a-t-elle dit. Le communiqué de presse indique que dans un premier temps, les chercheurs rattachés à des universités, des conseils scientifiques et autres établissements publics de recherche d’Afrique sont invités à manifester leur intention à soumissionner via le site web du SAMRC. « Les lauréats finaux devraient être annoncés fin 2021 », précisé le communiqué des scientifiques.

Aguibou Sogodogo
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