L`ex-chef d`état-major du Sénégal et ancien représentant spécial des Nations unies en Afrique de l`Ouest, le général Lamine Cissé, insiste sur la qualité des renseignements nécessaires avant l`envoi de troupes au Nord-Mali.
Jeune Afrique : Initialement, la Cedeao envisageait d`envoyer 5 000 militaires au Mali. Est-ce que cela suffit ?
Général Lamine Cissé : En matière de combat, ce ne sont pas uniquement les effectifs qui comptent. Le rapport des forces dépend également des capacités et de l`équipement de l`ennemi. De ce point de vue, l`évaluation précise de la situation sur place est indispensable avant d`envoyer des troupes. D`autant que sur ce théâtre d`opérations il y a les rebelles du MNLA [Mouvement national pour la libération de l`Azawad, NDLR], qui revendiquent un territoire, et les djihadistes, qui ont un tout autre agenda. Cela complique la situation. ... suite de l'article sur Jeune Afrique