Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Baber Gano, secrétaire général du RPM : « On a attiré l’attention des autorités de la transition sur le délai de la transition à respecter »
Publié le jeudi 11 fevrier 2021  |  Le Républicain
Rencontre
© aBamako.com par AS
Rencontre entre le Premier ministre et les partis politiques
Bamako, le 10 février 2021: Le Premier ministre, Moctar Ouane, a rencontré, au Centre international de conférences de Bamako (CICB), la classe politique sur les réformes politiques et institutionnelles. Au cours des échanges, le chef du gouvernement a souligné la nécessité du toilettage de certains textes législatifs
Comment


Les échanges ont été fructueux. Les partis politiques on dessiné l’architecture institutionnelle. Ils souhaiteraient avoir pour cette transition, les réformes nécessaires pour que nous puissions aller très vite aux élections générales (présidentielle, législative). Cela a été dit par beaucoup de participants. On a attiré l’attention des autorités de la transition sur le délai de la transition à respecter, nous avons des craintes pour qu’il n’y ait pas de glissement au delà des 18 mois. Tout ne peut pas être fait durant ce temps de la transition. Donc, il faut recenser les priorités des Maliens, les réformes attendues pour que nous puissions, au minimum, avoir des réformes nécessaires pour avoir un système électoral crédible, pour avoir des élections non contestables, pour avoir des élus des peuples légitimes.


A cela, la proposition phare, c’est l’organe unique de gestion des élections. Il faut penser rapidement à comment mettre en place cet organe unique de gestion des élections à partir du moment où la CENI (Commission électorale nationale indépendante) a été dissoute. Elle est en fin de mandat, mais également, elle ne peut plus répondre aux critères tels que prévus par la charte électorale parce qu’elle est composée des partis politiques de la majorité et de l’opposition.

Avec la rupture constitutionnelle que nous avons connue en août 2020, il y a eu une recomposition de la classe politique, on ne peut plus parler de majorité ou d’opposition, il est difficile de trouver à la CENI aujourd’hui un ancrage légal. Sa dissolution paraît légale, mais le vide aussi paraît dangereux. Nous sommes tous d’accord que le système électoral doit être amélioré.

Les textes qui nous régissent aujourd’hui ont des insuffisances qui doivent être comblées en allant à des réformes. Ces échanges enclenchés par le Premier ministre, c’est un début. Il faut encore approfondir. C’est une prise de contact qui a permis de déblayer la voie à aller vers une concertation plus inclusive, plus participative avec les partis politiques.

Source: Le Républicain
Commentaires