Généralement à Bamako le mois d’août est le plus arrosé. Même si la population prie pour que cette période arrive à temps, elle n’est pas sans conséquence.
Il suffit d’emprunter la voie de la Commune VI de Bamako pour se rendre compte des conséquences des fortes pluies qui sont tombées sur cette ville ces derniers jours. La route est devenue une plage avec des nids de poule partout. Cela rend la circulation très difficile. Certains usagers terminent souvent leur course à la morgue ou aux urgences.
Le secteur de Terminus de Banankabougou jusqu’à l’entrée du lycée Amadou Coulibaly ainsi que la zone de 26 mars sont devenus des endroits d’accès difficile. La route est quasi inexistante cédant la place aux véritables cours d’eau.
Pour parcourir cette petite distance, il faut prévoir environ 1h à moto. Ce n’est pas un cas isolé à Bamako. Beaucoup de rues ne sont plus utilisables durant tout l’hivernage. Chaque année, la même scène se répète et personne n’ose chercher des solutions et les gens se demandent si les autorités communales empruntent ces voies là aussi.
Les canaux sont généralement bouchés et on ne fait rien pour les curer. C’est inadmissible qu’on souffre d’un problème toute sa vie surtout quand la solution est à la portée de l’homme.
Ainsi nos autorités doivent être prévoyantes surtout dans la construction des routes. Il faudra utiliser des matériaux adaptés à notre climat et nos conditions pluviométriques.
Nous croyons qu’à travers ces mesures elles peuvent trouver des solutions définitives à nos routes.
Il faudrait que nos élus communaux notent bien que c’est un devoir pour eux car, ils sont élus pour servir le peuple dans ces moments difficiles. Nous ne comprenons pas du tout la signification de leur silence et pire, de leur absence.
Yaou Kawélé (stagiaire)