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Recherche scientifique collaborative: Le Mali et les USA renouvellent leur programme de recherche biomédicale par un accord-cadre.
Publié le mardi 16 fevrier 2021  |  aBamako.com
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de signature d`un accord cadre entre les Etats-Unis et le Mali
Bamako, le 16 février 2021. Le ministre de l`Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr. Amadou KEITA et l`Ambassadeur des Etats-Unis au Mali, Dennis B. Hankins, ont procédé à la signature d`un accord-cadre pour le renouvellement de la recherche biomédicale collaborative entre les Etats-Unis et le Mali.
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L’ambassadeur des Etats-Unis Dennis Hankins et le Ministre malien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Amadou Keita ont signé le 16 février 2021, un accord-cadre pour renouveler le programme de recherche biomédicale collaborative entre les National Institutes of Health (NIH) des États-Unis et l’Université des Sciences, Techniques et Technologies de Bamako (USTTB). C’est la salle de réunion du ministère qui a abrité cette cérémonie de signature de documents ; cérémonie à laquelle on notait la présence du Recteur de l’USTTB, Pr Ouateni DIALLO. Ce partenariat entre le NIH et l’USTTB, faut-il le rappeler, a fait du Mali un leader dans l’effort mondial de lutte contre le paludisme, ainsi que l’approfondissement de la compréhension d’autres maladies. Son renouvellement garantira donc sa durabilité jusqu’en 2025.

Cette collaboration américano-malienne donne des résultats impressionnants depuis 1989. Le renouvellement de l’accord garantit que les avantages pour le Mali, les États-Unis et le monde continueront de s’accumuler. Le Centre international d’excellence et de recherche (ICER) est l’un des plus grands projets internationaux de collaboration de recherche des National Institutes of Health des États-Unis. Il opère dans quatre pays (également en Ouganda, en Inde et au Cambodge), le programme au Mali étant le plus important. Plus de 600 Maliens travaillent dans le cadre du programme ICER. Depuis plus de trois décennies, des chercheurs américains et maliens développent les capacités humaines et technologiques dont dépend le succès du programme.

« Ces pionniers maliens ont eu une idée lumineuse en nouant une collaboration scientifique avec des collègues américains et on cru, avec ces mêmes partenaires, au génie malien en investissant dans la formation des plus jeunes et en s’investissant personnellement pour que le centre ICER-Mali soit, et qu’il soit considéré aujourd’hui comme un géant africain en matière de recherche biomédicale avec plus de 600 personnes dédiées à cette recherche, des laboratoires bien équipés et plusieurs centaines de publications de haut niveau. » a laissé entendre le Recteur de l’USTTB. Selon Pr. Ouateni DIALLO, cette coopération entre le Mali et les USA tournait dans un premier temps autour de l’entomologie et la parasitologie du paludisme. Mais elle s’est ensuite ouverte rapidement à la recherche sur d’autres pathologies comme le VIH, la tuberculose, la maladie à virus Ebola et plus récemment la maladie à coronavirus.

Pour un aperçu sur la genèse du partenariat, le ministre a, pour sa part, déclaré qu’il a commencé au début des années 1990 avec l’École Nationale de Médecine et de Pharmacie du Mali. Il continue à ce jour avec l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako à travers la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie, la Faculté de Pharmacie, la Faculté des Sciences et Techniques et l’Institut des Sciences Appliquées. « Il a permis la création et l’équipement de nombreux laboratoires aux standards internationaux. Il a également permis la formation d’une masse critique d’enseignants-chercheurs maliens dont la qualité n’est plus à démontrer. Plus récemment, il a été enrichi par la création du centre Universitaire de Recherche Clinique (UCRC) et du Centre Africain d’excellence en bio-informatique de Bamako » a ajouté le ministre Amadou KEITA. A l’en croire, Ces centres constituent de la valeur ajoutée à cette riche collaboration, de plus d’un quart de siècle d’existence. « En outre, ces centres sont des structures transversales pour supporter la recherche scientifique au Mali à travers la fourniture des services de base en termes d’infrastructures, d’équipements et de formation du personnel de recherche au Mali, en Afrique et dans le reste du monde. » a t-il conclu.

André SEGBEDJI/abamako.com


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