Ce mercredi 10 février 2021, les sections «Moyenne» et «Grande» du Groupe Scolaire «Tom-Touti» (Lafiabougou-Bougoudanin) avaient choisi la cuisine de Mme Bolly Lalla Dolo pour un cours spécial : le Rôle de la Femme dans le foyer !
La directrice, Mme Sidibé Fanta Sian Traoré, et ses monitrices ont pris cette mère de famille pour modèle pour enseigner aux enfants le rôle central qu’une mère joue dans un foyer. Celle qui est toujours là pour les enfants, qui veille à leur éducation, à leur propreté, à leur santé, à leur sain épanouissement… «Généralement, le rôle des papa se limitent à sortir l’argent sinon ils n’ont pas le temps pour le reste», rappelle une monitrice très applaudie par ces collègues. Et les enfants d’admettre qu’une «mère est irremplaçable» ! Leurs monitrices ont enseigné magnifié la femme comme le flambeau du foyer, le socle de la famille, la meilleure parure pour un homme…
Avec un discours aux antipodes de la misogynie, il s’agit d’éveiller les consciences dès l’enfance par rapport au rôle socioéconomique et culturel de la Femme dans notre société ; et aussi du respect que chacun doit à sa mère, donc à la Femme.
Ce cours a été organisé par anticipation sur la Journée internationale des femmes et des filles de science célébrée le 11 février. Une initiative de l’Assemblée générale des Nations unies qui vise à «promouvoir l’accès et la participation pleine et équitable des femmes et des filles à la science». Il s’agit de faire progresser l’égalité des genres dans les sciences et les technologies comme facteur «essentiel pour bâtir un avenir meilleur».
Dans un message vidéo diffusé à l’occasion de cette journée, le Secrétaire général de l’ONU a indiqué que la pandémie du Covid-19 a élargi davantage le fossé de la discrimination à l’égard des femmes. En effet, M. António Guterres a rappelé que les femmes, qui représentent 70 % du personnel de santé, ont été parmi «les plus touchées par la pandémie et ont été souvent en première ligne des efforts pour la vaincre».
«Les inégalités entre sexes ont augmenté très fortement au cours de l’année écoulée, les femmes ayant le plus pâti des fermetures d’écoles et du télétravail», a-t-il souligné. D’ajouter, «beaucoup de femmes scientifiques ont vu leurs laboratoires fermer et ont dû s’occuper davantage de leurs enfants et de leurs proches, ce qui a amputé leur temps de recherche. Pour ces femmes, ces complications sont venues aggraver une situation déjà difficile».
Selon l’Unesco, «les femmes et les filles ont toute leur place dans les sciences». Et cela d’autant plus que, «augmenter le nombre de femmes dans les métiers scientifiques permettrait de combler l’écart de rémunération entre les sexes et d’accroître les revenus des femmes de 299 milliards de dollars au cours des dix prochaines années».
Sans compter que «les compétences scientifiques permettraient également de combler la fracture dans l’usage d’Internet au niveau mondial». Autant alors se donner la main pour «mettre fin à la discrimination fondée sur le genre» afin de permettre à «toutes les femmes et les filles de réaliser leur potentiel et de participer pleinement à l’édification d’un monde meilleur pour toutes et tous».
La communauté y gagne ; la société y gagne ; l’humanité y gagne… Nous y gagnons tous !