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Intervention militaire algérienne au Mali : le ministre des Affaires étrangères s’exprime
Publié le lundi 22 fevrier 2021  |  Observ'Algérie
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© Autre presse par DR
Situation au Mali : l’Algérie échange avec la junte au pouvoir
Dimanche 20 septembre. Bamako. C`est une forte délégation conduite par le chef de la diplomatie algérienne qui a rencontré la junte malienne
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Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, s’est exprimé, ce lundi 22 février dans un entretien à France 24, sur la rumeur selon laquelle l’Algérie envisagerait une future intervention militaire à l’étranger. Le chef de la diplomatie algérienne a démenti catégoriquement ces affirmations qui ont massivement circulé sur les réseaux sociaux.

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, persiste et signe : « l’Algérie n’enverra pas de forces militaires au Mali » pour participer à la lutte antiterroriste. Il a désavoué, ainsi, les rumeurs distillées sur les réseaux sociaux concernant une intervention militaire algérienne dans les pays du Sahel. Notons que cette rumeur fait suite à la déclaration du président français, Emmanuel Macron, lors du sommet de N’Djamena (Tchad). Le chef de l’Etat français avait révélé que les Américains et les Français avaient eu « confirmation d’un réengagement algérien et marocain » dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.


Tout en rappelant que la nouvelle Constitution autorise le déploiement de troupes militaires algériennes à l’étranger, le ministre des Affaires étrangères précise que si cette opération venait à se faire, ce sera dans le cadre du maintien de la paix et sous « la supervision des Nations unies, de l’Union africaine ou de la Ligue arabe, après approbation du parlement ».

En effet, le nouvelle Constitution, approuvée par référendum le 1er novembre dernier, autorise l’intervention de l’Armée nationale populaire (ANP) hors des frontières du pays, « pour participer aux efforts du maintien de la paix au niveau régional ainsi qu’international ». Les Algériens, eux, sont divisés quant à ce sujet qui a fait couler beaucoup d’encre. Certains pensent qu’une éventuelle intervention militaire de l’Algérie à l’étranger pourrait aider à rétablir la paix dans la région. Tandis que d’autres redoutent ses retombées sécuritaires sur l’équilibre de l’Algérie.

Par ailleurs, le chef de la diplomatie algérienne a évoqué, toujours lors du même entretien, le deuxième anniversaire du Hirak. A quelques heures du début des protestations, il a affirmé que sortir « manifester est un droit garanti par la Constitution », mais les conditions sanitaires actuelles nécessitent, selon lui, la mise en place « de mesures exceptionnelles ». Il estime que l’Algérie a réussi à faire face à la pandémie de coronavirus et qu’« il faut continuer à protéger la santé des citoyens ».
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