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Enfin, le Conseil économique et social
Publié le mardi 23 fevrier 2021  |  Le Témoin
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© aBamako.com par AS
La 8è session ordinaire de la 5è mandature du Conseil économique, social et culturel (CESC) se tient, depuis hier au siège de l’institution, à Koulouba.
La 8è session ordinaire de la 5è mandature du Conseil économique, social et culturel (CESC) se tient depuis le Lundi 3 Février 2019 au siège de l’institution, à Koulouba.
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Longtemps hypothéqué par les manœuvres malicieuses sur fond de calculs d’intérêt, le renouvellement du CESCE sera bientôt effectif. Toutes les dispositions sont prises, apprend-on, en tout cas, pour l’installation de ses membres ainsi que de l’instance dirigeante d’une institution qui aura fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps.

En cause, un bras de fer inouï entre partisans du renouvellement et du maintien de l’ancien collège de conseillers. Et au cœur du contentieux se trouve un positionnement syndicaliste sans précédent ayant tourné en faveur de la plus imposante des centrales syndicales. L’Untm, c’est d’elle qu’il s’agit, n’a rien lâché des 12 représentants qui lui reviennent au sein de l’institution, en dépit des intimidations et tentatives d’influencer, y compris de part de membres de la junte militaire au pouvoir.

Les pressions sont demeurées vaines et les autorités de la Transition ont préféré lâcher prise face aux hommes de Katilé que de se compliquer la tâche dans les pourparlers d’apaisement du front social. Aux dernières nouvelles, affirment nos sources, la signature du décret de nomination des nouveaux membres n’attend plus que le chef du Gouvernement se décharge de son exercice républicain devant les députés : la présentation du Programme d’Action Gouvernementale.

Issaka Sidibé file avec 4 véhicules de l’hémicycle

C’est un autre scandale en gestation qui guette le régime défunt. De source bien introduite, en effet, quatre véhicules et non des moindres manquent à l’appel au parc de la défunte Assemblée nationale supplantée par le CNT. Lesdits véhicules, affirment notre source, ont été localisés chez le prédécesseur de Moussa Timbiné qui n’a peut-être pas eu le temps d’effectuer une passation de témoin accomplie. Quoi qu’il en soit, les autorités parlementaires post-putsch n’ont l’air de vouloir le faire passer par perte et profit.

Une correspondance en bonne et due a été adressée dans ce sens à l’ancien président Issaka Sidibé pour que soient restitués illico les véhicules concernés. En attendant d’en savoir la suite, force est de constater qu’Issaka Sidibé quitte l’hémicycle comme il y est entré, notamment sur fond de scandale autour de la gestion de la logistique. On se rappelle en effet que la législature qu’il a conduite avait connu à ses débuts une histoire similaire avec notamment la soustraction d’un parc jugé vétuste en son temps et qui s’est retrouvé dans un garage aux confins de la la zone industrielle. Le nouveau scandale intervient dans la foulée des comptes réclamés à l’ancien président de la République sur la distribution massive des véhicules que le Mali a acquis lors du sommet Afrique-France.

Le hold-up politique du PRVM Fassoko au Centre – Mali

Pour être admis et accepté comme parti politique dans certaines contrées du Centre, il faut être apparenté aux milieux islamique ou incarner la religion par ses emblèmes. Le Parti de l’Abeille est en train de l’apprendre à ses dépens dans certaines localités où l’absence de l’Etat favorise le règne de l’arbitraire, de l’iniquité et de l’inégalité des chances. A Macina, par exemple, le processus de renouvellement des structures de la Ruche se heurte à un niet catégorique des nouveaux seigneurs des lieux, qui refusent que l’électorat soit disputé à la formation de leur préférence. Les responsables locaux du PASJ ont beau tenter ils n’ont réussi à installer un seul comité dans lesdites zones où aucun autre parti n’est accepté en dehors du PRVM Faso Ko. L’ancien parti majoritaire n’a eu le choix, apprend-on, que de faire bon cœur mauvaise fortune en s’accommodant de la situation en dépit de ses énormes implications électorales.

Rassemblées par la Rédaction
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