Nouhoum Kélépily qui avait été remplacé par l’ancien ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Nouhoum Kélépily retrouve en principe aujourd’hui son fauteuil de président de l’autorité intérimaire de la mairie de la commune du Mandé.
« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », disait le fabuliste français, Jean de la Fontaine dans ‘’Les animaux malades de la peste’’. La justice malienne vient de se montrer plus forte qu’un simple particulier en la personne du protégé de Bill, Mamourou Kéita, alias Mamourouba, ancien maire de la commune durant sept ans.
L’on se rappelle, Mamourouba a accédé une nouvelle fois à la présidence de l’autorité intérimaire de la mairie de la commune du Mandé grâce au coup de piston de Bill qui l’a investi par écrit pour gérer les affaires courantes. La bataille judiciaire à laquelle l’installation de Mamourou a donné naissance a connu son épilogue car il a perdu le procès à la Cour d’appel de Bamako.
Donc la décision de justice autorise Nouhoum Kélépily de l’UDD à retrouver son fauteuil de président de l’Autorité intérimaire. Chaque ministre du Gouvernement de transition se bat comme il peut à son niveau. L’actuel ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation vient d’exécuter une décision de justice.
Le temps des décisions de fait semble révolu avec cet échec de Mamourou Kéita qui vient de sortir récemment de la Maison centrale d’Arrêt de Bamako pour avoir morcelé un titre foncier à Samanko. La justice vient de permettre à la démocratie de respirer de pleins poumons.