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Mali: au moins deux soldats maliens tués dans une embuscade
Publié le mercredi 24 fevrier 2021  |  AFP
Patrouille
© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Patrouille de l`armée malienne et française à Goundam
Patrouille de l`armée malienne et française entre Goundam et Tombouctou
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Au moins deux soldats maliens ont été tués mardi dans une embuscade dans la région de Mopti, dans le centre du Mali, où sévissent des groupes jihadistes, ont indiqué des sources sécuritaires et un élu local. "Une mission de ravitaillement de la garde nationale (l’une des composantes de l’armée malienne) basée à Konna et de retour à Sévaré est tombée dans une embuscade. Deux militaires maliens ont été tués", a indiqué à l’AFP une source sécuritaire s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.Sévaré, où l’armée dispose d’une importante base, est situé à environ 55 km au sud de Konna.Le "bilan de l’embuscade contre le détachement de Konna est de deux morts, un porté disparu et sept blessés, dont un grave", a précisé une autre source sécuritaire."Vers 15H00 vers Koumari, sur l’axe Sévaré-Konna, sur la Route nationale 16, il y a eu une attaque contre un convoi des FAMa (forces armées maliennes), il y a eu deux morts sur place et des blessés", a pour sa part indiqué Allaye Barry, un élu de Konna.Depuis 2012 et le déclenchement de rébellions, indépendantiste puis jihadiste, dans le nord, le Mali est plongé dans une tourmente multiforme qui a fait des milliers de morts, civils et combattants, et des centaines de milliers de déplacés, malgré le soutien de la communauté internationale et l’intervention de forces de l’ONU, africaines et françaises.Les violences se sont propagées vers le centre du pays, qui en est devenu un des principaux foyers, et vers le Burkina Faso et le Niger voisins.Les groupes armés apparus en 2015 dans le centre du Mali ont prospéré sur les anciens antagonismes liés à la terre, entre éleveurs et agriculteurs et entre ethnies peul, bambara et dogon. Ils attaquent tout ce qui reste de représentation de l’Etat et fomentent ou attisent ces tensions. Des "groupes d’autodéfense" communautaires sont également accusés d’exactions.
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