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Ministère des Transports et des Infrastructures : Me Baber Gano sommé de restituer les véhicules du département
Publié le mercredi 24 fevrier 2021  |  Le Pays
Réunion
© aBamako.com par Androuicha
Réunion annuelle 2017 des Transports
Bamako, le 18 décembre 2017. L`hôtel Maeva Palace a servi de cadre à l`édition 2017 de la réunion des Transports dont les travaux ont été ouverts par le Ministre en charge du domaine Me Baber GANO.
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Le forfait de période de grâce accordé au Ministre des Transports et des Infrastructures, Makan Fily Dabo semble être épuisé. En tous cas, les différentes récriminations de la Section nationale des transports d’Etat (SNTE) attestent éloquemment cette situation. En effet, dans une correspondance adressée au ministre des Transports et des Infrastructures, dont nous avons pu nous procurer une copie, le syndicat exige la restitution des véhicules du département encore en possession de l’ancien ministre des Transports et de la Mobilité urbaine, Baber Gano. Aussi, dans une seconde correspondance, le syndicat dénonce la baisse des salaires et avantages de certains agents en violation de tous les textes en vigueur. Pour se faire entendre, l’organisation syndicale envisage d’organiser une assemblée générale pour valider le préavis de grève de sept jours.

A l’entame, la correspondance portée à la connaissance de l’actuel ministre en charge des Transports que deux des véhicules du département restent toujours en possession de l’ancien ministre des Transports et de la Mobilité urbaine et non moins secrétaire général du Rassemblement pour le Mali (RPM), Baber Gano.

Il s’agit des véhicules immaculés BA 57 81 MD (N° de Série MR 2 BJ 9F 3101026895, marque Toyota Yaris, acquis en 2017) et BA 57 82 MD (N° de Série JTMHVO21504226103, Marque Toyota V8 Station Wagon, acquis en 2017).

En effet, poursuit la correspondance, ces véhicules avaient été mis à la disposition du ministre Gano, exclusivement, pour les besoins du service. « Ainsi, nous vous demandons de bien vouloir prendre les dispositions nécessaires pour récupérer lesdits véhicules afin de les mettre à la disposition de la Direction nationale des Transports Terrestres, Maritimes et Fluviaux », peut-on lire dans la correspondance.

Toutefois, le syndicat se réserve le droit d’engager les procédures qui s’imposent afin de pouvoir rentrer en possession des véhicules mentionnés ci-dessus.

Ainsi, dans une seconde correspondance toujours adressée au ministre des Transports et des Infrastructures, le Secrétaire général de la Section nationale des transports d’Etat (SNTE) exprime ses préoccupations suite à la baisse du salaire et des avantages accordés au personnel des Entrepôts maliens dans les ports de transit en violation de tous les textes en vigueur. « Nous sollicitons votre implication personnelle afin de sursoir ou d’abandonner simplement l’application de cette décision qui, de notre point de vue, est de nature à compromettre des acquis dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, et par conséquent leur rendement au travail », mentionne la correspondance.

Par ailleurs, le syndicat demande de même pour l’exécution de la grosse de la Cour suprême dont bénéficient certains collègues dans le cadre du différend qui les opposaient au service.

Aussi, la section syndicale dénonce le silence du ministre de tutelle face au détournement des biens de l’état par l’ancien ministre Baber Gano ce malgré les nombreuses correspondances de rappel. « Toutes nos correspondances sont restées lettres mortes sur la table du ministre en charge des Transports », a laissé entendre le secrétaire général du syndicat, Oumar Niaré.

Face à toutes ces situations relatives au bradage des biens du département au profit de l’ancien ministre Gano et à la baisse des salaires en violation des dispositions réglementaires et législatives, le syndicat a décidé de tenir une assemblée générale dans les tous prochains jours pour dénoncer ces différentes injustices et pour valider éventuellement le préavis de grève de sept jours.

Dans son réquisitoire, le syndicat dénonce également la violation des lois de la République par le ministre des Transports et des Infrastructures, la Directrice générale de l’Agence nationale pour la sécurité routière (ANASER) et certains membres du cabinet de la Présidence de la République.

Mama PAGA

Source : LE PAYS
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