Le président élu de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, n’a pas encore prêté serment devant la Cour Suprême. Les conciliabules ont, d’ores et déjà, commencé. Les candidats sont nombreux. Mais pour l’instant, aucune précision sur la composition du futur Gouvernement.
Il y a ceux qui sont dans l’actuel gouvernement, qui espèrent rester à leur poste ou changer de portefeuille. Mais, il y a également, ceux qui se bousculent devant le portillon. Il s’accrochent à leur téléphone portable, on ne sait jamais, il peut sonner à tout moment. D’autres interrogent l’encourage d’IBK, à défaut de pouvoir le contacter lui-même. Dans cette catégorie, un homme politique se lamente déjà. Jusqu’à la proclamation des résultants définitifs, dit-il, je voyais IBK tous les jours. « Or, depuis des jours, difficile de le rencontrer », ajoute un président de parti politique, qui avait appelé ses militants à voter IBK au second tour.
Pour les postes clés du futur Gouvernement, des noms circulent, IBK est certainement au courant de ces rumeurs. Mais, il est le seul à décider.
En tout cas, IBK a été clair lors de sa toute première déclaration, en tant que président élu du Mali, qu’il n’a jamais promis à personne un poste. Mais aussi, que le Mali n’est pas un gâteau à partager. A l’en croire, les postes ministériels ne seront pas destinés ni aux membres de sa famille politique (le Rpm), ni aux partis politiques alliés, mais à ceux qui le méritent réellement par leur compétence.
Signalons qu’en principe, c’est le 04 septembre 2013, qu’IBK prêtera serment devant la Cour Suprême. C’est juste après, qu’on connaitra ses réelles intentions.