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Le président Sénégalais Macky Sall à propos de la situation au Mali: » Si nous voulons que la lutte contre le terrorisme soit efficace, il faut qu’on permette aux troupes déjà présentes au Mali d’y participer…
Publié le mercredi 24 fevrier 2021  |  L’Indépendant
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Intervenant sur Rfi et France24, le président sénégalais Macky Sall a appelé à la solidarité internationale dans la lutte contre le terrorisme et exhorté la communauté internationale à une approche plus offensive des casques bleus engagés au Mali.

Le président sénégalais s’est dit convaincu que pour enrayer la menace terroriste au Mali, il faut un » mandat robuste » à la MINUSMA. Cette posture offensive devra permettre » aux troupes présentes au Mali de participer véritablement » à la lutte contre le terrorisme dans les pays sahéliens. Signalons que le Sénégal est le deuxième contributeur en termes de troupes à la MINUSMA avec un effectif de quelque 1305 soldats. Bien qu’il ne le nomme pas, Macky Sall fait une allusion nette au Conseil de sécurité de l’ONU, lorsqu’il demande que « le dispositif de lutte contre le terrorisme, au-delà de l’appui de la France, permette aux troupes qui sont déjà sur le théâtre malien d’y participer « .

Et de relever par rapport à la détérioration de la situation sécuritaire au Mali : » On maintient une paix seulement quand il y a une paix à maintenir. Face à des terroristes il n’y a pas de paix à maintenir « . Toujours dans le même sillage, Macky Sall a noté que davantage de pays occidentaux devraient participer à la lutte antiterroriste au Sahel et que » la France ne doit pas être le seul pays en Occident qui envoie des troupes au sol « . Il a également fait un plaidoyer pour la Force conjointe du G5 Sahel qui doit disposer d’appuis pour faire face à la lutte contre le terrorisme.

S’agissant du sous équipement des armées africaines, il a soutenu l’existence de problèmes d’équipement, parfois des problèmes d’entrainement. Ajoutant » qu’il y a 15, 20 ans aucune économie africaine ne pouvait investir dans l’armée, c’était des problèmes d’ajustement structurel, l’armée n’était pas une priorité et jusqu’à présent d’ailleurs « . Avant d’appeler au renforcement des capacités des armées africaines et une solidarité entre les Etats africains notamment dans la lutte contre le terrorisme. Revenant sur l’interpellation au Sénégal de quatre présumés partisans d’Amadou Koufa, chef de la Katiba Ansar Eddine Macina, il a déclaré que le Sénégal n’est pas épargné. « L’objectif des groupes terroristes, c’est d’atteindre l’océan Atlantique » a-t-il prévenu. Indiquant que » ce soit le Sénégal ou les autres pays côtiers qui sont les derniers remparts, il faut qu’on se prépare à rentrer dans la bataille « .

Enfin, il a écarté toute idée de dialogue avec les groupes terroristes. Cela contrairement au Mali où l’option de discussions politiques avec les chefs terroristes maliens notamment Iyad Ag Ghaly et son lieutenant Amadou Koufa est en passe de se concrétiser dans les prochains jours.

A. DIARRA

Source : l’Indépendant
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