C’était le jeudi 18 février 2021 à l’ex ENA CENTRALE de Bamako.
Le CNECSUP est né à la suite du manque de dynamisme du syndicat mère à savoir le syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SNESUP).
Selon docteur Sékou Amadou Traoré : « Le collectif a tenu une première assemblée générale le 18 juillet 2020 qui a vu la mise en place d’un directoire composé d’une dizaine d’enseignants-chercheurs et de plusieurs structures. Une deuxième assemblée a eu lieu le 08 août 2020. Cette assemblée a validé une lettre adressée au Comité Exécutif National du Syndicat National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ( CEN- SNESUP) ». L’orateur expliqua que ladite « lettre avait pour but de rappeler au CEN- SNESUP la fin de son mandat depuis 2012 et l’illégalité du bureau car démembré (composé seulement de trois (3) personnes actuellement) ». Et il ajouta que « grâce à ses actions, le CEN- SNESUP a été forcé de tenir une assemblée générale et a promis d’organiser le congrès en fin décembre 2020 et a revendiqué les doléances du collectif à savoir l’indice 3000, l’article 66 et la prime de recherche entre autres ». Selon le Dr Traoré, « deux points clés demeurent les préoccupations majeures du CNECSUP :
L’ORGANISATION DU CONGRÈS DU SNESUP :
Le mandat du présent CEN a expiré en 2012. Compte tenu du coup d’État et des revendications en cours en ce moment-là, une assemblée générale avait autorisé le bureau à mener les revendications du moment à bout. Depuis cette date, le bureau actuel ne cesse de donner des arguments fallacieux pour se maintenir sur place sans organiser le congrès qui est la seule instance pouvant élire un nouveau bureau.
LE PV DE CONCILIATION DU 7 JANVIER 2021:
À la suite de la pression du collectif, le CEN-SNESUP a déclenché une grève illimitée en décembre 2020. Cette grève n’a ni été préparée, ni approuvée en assemblée générale. Une négociation a suivi et a donné lieu à un PV de conciliation le 7 janvier 2021. De ce PV, aucun syndiqué n’a compris le contenu ». Le bureau selon Dr Traoré, « se vante d’avoir obtenu l’indice 3000 et l’article 66 alors qu’il n’en est rien. Il a été obtenu simplement 190 points d’indice qui ne représentent que 13% de l’article 66 alors que cet article octroyait d’emblée 29% à notre corps comme obtenu par le statut général et nos collègues enseignants du fondamental et du secondaire ».
« Les deux points ont donc été traités en un point comme s’ils étaient les mêmes. Les enseignants- chercheurs du Mali ont donc été floués par leur propre syndicat.» a-t-il dit.
Yacouba Ongoiba, stagiaire