Le président du comité stratégique du M5-RFP, Dr Choguel Kokalla Maïga a fait une communication, le 24 février dernier, au Colloque inter-universitaire sur le thème : « Les défis et priorités des organes de la Transition : regards croisés des universitaires, des partis politiques et des organisations de la société civile ». Ce colloque tenu à la Faculté des Sciences Administratives et Politiques a permis au président du MPR de se prononcer sur l’actualité nationale dont la présentation du Plan d’Action du Gouvernement devant le CNT.
Le M5-RFP observe de près la gestion du pays par les autorités transitoires. Il observe et fustige les failles. Comme il l’a fait avec IBK, le M5-RFP, en tout cas ceux qui ont resté fidèles au mouvement, déplorent que les autorités transitoires ne soient pas sur la bonne voie souhaitée par le peuple malien. « Six mois après le départ d’Ibrahim Boubacar Keïta, tous les maux que déplorait le Peuple sont restés plus que manifestes », a regretté le président du comité stratégique du M5-RF, Dr Choguel Kokalla Maïga, lors de sa communication au colloque inter-universitaire tenu à la Faculté des Sciences Administratives et Politiques.
Un PAG non réaliste
Le Plan d’Action du Gouvernement de la Transition, même s’il a été adopté par le Conseil national de la Transition, suscite beaucoup de débats. La possibilité de sa réalisation est mise en cause par pas de mal de citoyens et d’organisation. Pour le premier responsable du M5-RFP, le premier ministre a fait la présentation du Programme d’Action Gouvernemental avec beaucoup « d’amateurisme ». L’ancien patron de l’AMRTP estime que ce Plan d’Action n’est pas réalisable dans le temps qui reste aux autorités de la transition. « En 12 mois, le gouvernement s’assigne des missions que l’on mettrait plus d’un quinquennat à exécuter ; un PAG non réaliste, non évalué, non chiffré avec plus d’un euphémisme pour dissimuler la réalité́ aux Maliens », a déclaré, haut et fort, le président par intérim du FSD.
Mais Choguel Kokalla Maïga promet, au nom du mouvement qu’il dirige, de se battre pour le vrai changement dont le Mali a besoin. « Mais l’espoir demeure comme inébranlable avec la détermination du M5-RFP qui, lors de sa sortie du dimanche 21 février, en a appelé́ à l’élargissement du mouvement afin de créer, par-delà̀ les clivages politiques, un vaste rassemblement de patriotes pour rectifier la transition et s’opposer à la partition programmée de la Patrie », a promis le président du MPR avant d’ajouter : « Les premiers signes allant dans ce sens sont encourageants ».
Boureima Guindo