Malgré la misère noire des populations maliennes face à la flambée du prix des produits de consommation au constat, la société civile se complait dans un silence de carpe qui traduit sa culpabilité: ASCOMA, REDECOMA, etc…
Aucune de ces organisations ne pipe mot jusqu’ici, devant cette situation qui préoccupe de plus en plus toutes les couches sociales du pays. Conscients de la légitimité du combat contre le phénomène, d’autres acteurs de la société civile ont décidé de porter sur les fonts baptismaux, un front en vue de trouver une solution rapide au problème. Le Front Populaire Contre la Vie Chère (FPCVC) c’est la dénomination qui a été donnée à cette organisation qui se propose de mener la lutte pour le plus grand bien être des maliens.
Depuis quelque temps, il y a dans ce pays une flambée vertigineuse du prix de toutes les denrées de première nécessité : le pain, le sucre, le lait, la viande, les hydrocarbures, l’eau et l’électricité… ; tous les produits ont connu une hausse au cours de ces dernières semaines.
Le hic dans tout cela, réside dans le fait que cela se passe à un moment où le Mali est engagé dans un processus de Transition.
Face au problème, les livreurs de pain avaient opté pour un boycott. La mesure avait été prise de concert avec les commerçants. La pomme de discorde trouve sa racine dans la volonté des boulangers, d’augmenter le prix du pain à la vente. Un problème qui doit mobiliser tous les maliens dans la mesure où l’augmentation ne se justifie pas aujourd’hui dans le pays.
Au Mali, ce sont l’ASCOMA et le REDECOMA qui sont les plus connus sur le terrain dans le combat pour la défense de la cause des consommateurs. Ils se sont longtemps compromis du fait de la connexion avec les entreprises et les sociétés de production.
Les responsables de ces organisations siègent au Conseil d’administration de plusieurs sociétés. Cette situation fait qu’ils sont liés pour ne plus pouvoir défendre les intérêts des populations quand il le faut, face aux industriels et autres. Ce qui se passe dans le pays ces temps-ci, illustre à suffisance la démission des pseudos organisations de défense des droits des consommateurs maliens.