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Création d’un organe unique de gestion des élections : La pilule ne passe toujours pas chez le Gouvernement
Publié le vendredi 5 mars 2021  |  aBamako.com
Rencontre
© aBamako.com par SA
Rencontre entre le MATD et les partis politiques
Bamako, le 04 mars 2021. Le Ministre de l`Administration Territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye MAIGA a rencontré à son cabinet, les partis politiques pour des discussions au sujet de l`organisation des élections à venir.
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Le désir ardent que ne cesse de clamer sous tous les toits quasiment l’ensemble des partis politiques, celui d’obtenir la gestion des élections à venir par un organe unique, n’a toujours pas le quitus du gouvernement de la transition. Les discussions achoppent toujours. Les autorités en charge de l’organisation des scrutins dans notre pays qu’est le ministère de l’administration territoriale, maintient vaille que vaille la formule actuelle ; formule dans laquelle les élections sont gérées par plusieurs organes notamment le ministère lui-même, la Délégation Générale aux Elections (DGE) et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Le blocage persiste dans ce qu’on peut désormais appeler par bras de fer opposant les partis politiques au Gouvernement.

C’est le moins que l’on puisse dire au regard de la dernière rencontre en date entre ces deux antagonistes. En effet, les deux parties n’ont pu réussir à accorder les violons sur le sujet lors de leurs assises tenues hier jeudi après-midi dans la salle de conférence du ministère de l’administration territoriale. À cette occasion, le Gouvernement, par le biais du ministre Abdoulaye MAIGA a estimé que sa position de maintien du dispositif actuel de gestion des élections, repose sur la Déclaration du Plan d’Action gouvernementale faite par le Premier Ministre le 22 février dernier devant le CNT. Cette position qui se veut figée, se justifie donc selon le ministre par la courte durée de la Transition. Cette durée ne permet pas selon l’hôte des lieux, le déploiement des moyens institutionnels et logistiques nécessaires au fonctionnement correct d’une nouvelle structure de gestion des élections indépendantes de l’Administration. L’autre argument sorti par le colonel Abdoulaye MAIGA est les défis sécuritaires. Ceux-ci ne sont pas favorables au déploiement d’une nouvelle Administration et son personnel sur tout le territoire national, à l’en croire.

En revanche, à ses interlocuteurs qui eux, ont plutôt foi en la création d’un organe unique et indépendant chargé de la gestion des élections sous la Transition en lieu et place des organes actuels, le Gouvernement a affiché sa volonté de trouver un autre compromis. D’où sa proposition d’un plan B qui consiste à rechercher avec la classe politique des critères légitimes de choix des représentants des partis politiques à la CENI, à l’exclusion de toute référence à la majorité ou à l’opposition.

André SEGBEDJI/abamako.com
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