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Art et Culture

Semaine culturelle commémorative du 20ème anniversaire du décès de Balla Moussa Keïta : Lancement officiel des activités
Publié le lundi 8 mars 2021  |  Le Républicain
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Le Centre international de conférence de Bamako CICB) a abrité, le samedi 6 mars 2021, la cérémonie d’ouverture de la semaine culturelle commémorative du 20ème anniversaire de la disparition de Balla Moussa KEITA. Cette cérémonie était placée sous la Co-Présidence du Ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Dramé Kadiatou KONARE, et du Ministre de la Communication et de l’Economique Numérique, Dr. Hamadoun TOURE. Au cours de la cérémonie, il y a eu la prestation de l’ensemble instrumental, le témoignage de la famille, le discours du Parrain, Souleymane Cissé, et la Projection du film Yeelen de Souleymane Cissé. Plusieurs activités sont prévues durant la semaine, dont la projection de film, des conférences débats, des masters class, le baptême d’une rue Balla Moussa Keïta à Bamako et bien d’autres.

Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie dont les membres du gouvernement, les cinéastes, j’allais dire les Hommes de la culture, les anciens ministres, Tiébilé Dramé, Adama Samassekou, Mme Ramatou Coulibaly, l’épouse de feu Balla Moussa Keïta. Ladite cérémonie a démarré par la prestation de l’ensemble instrumental du Mali qui a dédié une chanson à feu Balla Moussa Keïta. Puis, Bouba Keïta, le fils de Balla Moussa Keïta, sous le coup de l’émotion, a fait des témoignages sur son défunt père. « Notre Papa Balla Moussa Keïta est mort pour le Mali », a-t-il dit. Il a salué la Ministre de la Culture de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Dramé Kadiatou KONARE pour son initiative de rendre hommage à feu Balla Moussa Keïta. « Balla Moussa Keïta était un homme de foi », a-t-il dit. Par sa voix, la famille de Balla Moussa Keïta tient à saluer le peuple malien pour ses actions en faveur de l’illustre disparu. Enfin, il a souhaité la pérennisation de cette semaine culturelle commémorative de l’anniversaire de la disparition de Balla Moussa KEITA. Le Parrain, Souleymane Cissé, a fait savoir que cette semaine est l’un des grands événements organisés par le département de la culture de l’artisanat et du tourisme. Il a remercié Mme le ministre, Kadiatou Konaré, pour cette initiative. Par ailleurs, il a invité les dirigeants à valoriser la culture malienne pour le rayonnement du Mali dans le concert des nations. En outre, il a partagé avec l’assistance les difficultés dans la réalisation des films-cinémas à un moment donné de l’histoire du Mali. A sa suite, l’ancien directeur général du Centre National de Production Cinématographique (CNPC), Youssouf Coulibaly, a fait des témoignages sur Balla Moussa Keïta qui ont émerveillé le public. La cérémonie d’ouverture a pris fin par la projection du film Yeelen de Souleymane Cissé.


Durant la semaine, il y aura la projection de film, des conférences débats, des masters class, le baptême d’une rue Balla Moussa Keïta à Bamako, des débats publics diffusés à la télévision et à la radio ;, des visites des autorités dans la famille de feu Balla Moussa Keïta etc. La clôture de la semaine est prévue pour le vendredi 12 mars 2021 à 19h 30 au CICB, avec la prestation du groupe Super Biton ; de l’humoriste Balla Moussa Junior ; de la prestation de la musicienne Mariam Koné.

Balla Moussa Keita (1934-2001) était un célèbre animateur de la Radio Diffusion Nationale du Mali et comédien des planches de théâtre et du cinéma, décédé il y’a de cela vingt ans. « Dengana », son nom artiste, a quitté l’école et son village natale Nagon dans la région de Ségou pour venir tenter sa chance à Bamako afin de subvenir aux besoins de sa famille. D’abord employé de commerce, il intègre la troupe théâtrale de la jeunesse de Bamako et fait la connaissance de Aissata Cissé, journaliste qui va l’introduire à la Radio Diffusion Nationale, pour animer des micros programmes de sensibilisation en langue Bamanankan. Cela va d’ailleurs lui offrir l’opportunité d’aller en Chine et doubler les films chinois dans sa langue maternelle. Dans les années 80, qui n’a pas entendu à travers un film chinois, la célèbre phrase « Binké Thio, na an kiné djidonimiw ». Par son talent, d’artiste, il a été l’un des précurseurs des liens de coopération culturelle du Mali avec cette grande métropole d’Asie. Son incursion dans le cinéma se fera avec le réalisateur Souleymane Cissé. Ainsi de 1975 à son décès, il va interpréter plusieurs rôles dans les films.

Aguibou Sogodogo LE REPUBLICAIN 
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