Sous la présidence du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Amadou Keïta et en présencede l’Archevêque de Bamako, le Cardinal Jean Zerbo, s’est tenue le mardi 2 mars, dans la salle de conférence de l’école de maintien de la paix Alioune Blondin Beye, la cérémonie de signature de partenariat entre l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest – Unité Universitaire à Bamako (UCAO-UUBA) et l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Beye.Le président de l’UCAO,l’Abbé Clément Lonah et le Directeur Général de l’EMP-ABB, le Colonel Souleymane Sangaré, ont apposé leur signature sur le document de partenariat devant de nombreux étudiants des deux écoles.
Promouvoir la recherche scientifique des étudiants et la formation au sein de deux organismes sur le plan des idées et celui des actions, voilà d’un trait la quintessence de ce partenariat scellé.
L’UCAO est une institution de marque dans l’échiquier des universités privées du Mali. Une Université d’intégration, d’excellence, de succès et d’innovation au service du développement durable et du capital humain. Elle est connue aujourd’hui avec sa compétence et son expertise dans plusieurs filières à travers le monde sur le marché universitaire.
Quant à l’école de maintien de la paix Alioune Blondin Beye, elle reste aussi un établissement de référence dans la sous-région, voire en Afrique dans le processus de renforcement des capacités dans des domaines spécifiques, tel le processus de maintien de la Paix.
Au regard donc de la réputation de ces deux établissements, ce partenariat sera un atout considérable pour accorder un accent particulier à la formation accrue des apprenants de part et d’autre. Une évidence confirmée par l’Abbé Clément Lonah président de l’UCAO dans son allocution. Un discours au cours duquel, il a rappelé que l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO) est fondée en l’An 2000 à Conakry (République de Guinée), par la Conférence Episcopale Régionale de l’Afrique de l’Ouest (CERAO), à la demande des parents d’élèves et des Etats Africains, pour inviter l’Eglise à s’investir dans l’enseignement supérieur comme c’est le cas déjà dans le fondamental et le secondaire. Selon lui, l’UCAO est un réseau d’Unités Universitaires implantées dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest : Burkina, Benin, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Togo et Sénégal, dont le Rectorat se trouve à Ouagadougou. L’objectif de cette institution est l’excellence, l’intégration sous régionale et la mutualisation des compétences.
Au Mali, dira l’Abbé Clément Lonah, l’Unité Universitaire à Bamako(UUBa) de l’UCAO est spécialisée dans les Sciences de l’Education, tout en développant d’autres filières, comme le Droit, le Journalisme et la Communication, les Sciences humaines (Philosophie) et les Sciences Economiques et de Gestion.
D’après le président del’UCAO de Bamako, en signant cette convention avec l’Ecole de Maintien de la Paix, son établissement a conclu un partenaire idéal pour réaliser ses ambitions en Afrique de l’Ouest. «Ambition d’excellence dans la formation scientifique et humaine, ambition d’intégration sous régionale en permettant la mobilité des étudiants et professeurs dans l’espace de l’Afrique de l’Ouest, ambition de mutualisation de compétences en regroupant les savants dans un espace universitaire pour donner un enseignement de qualité » a-t-il ajouté.
Quant au DG de l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Beye, le Colonel Souleymane Sangaré, il dira que les points communs entre les deux entités à savoir l’UCAO et l’EMP-ABB, sont des atouts considérables qui favoriseront à coup sûr, l’établissement d’un partenariat plus réaliste et opérationnel. En effet, pour lui ces deux écoles ont tous à cœur de partager, de former et d’éduquer des hommes et des femmes qui serviront d’exemples et prôneront toujours la paix au lieu de la violence.
En sa qualité de président de la cérémonie, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dira que cette signature de partenariat entre en droite ligne de la vision des plus hautes autorités de la transition pour la recherche scientifique et la culture de la paix. Qu’elle intervient à un moment décisif qui marque la première étape et permettra aux élèves et étudiants de bénéficier d’un standard international d’éducation dans la culture de la paix. « Il s’agit de prendre l’engagement, à travers cette nouvelle tutelle académique de la paix, de lutter contre la violence dans la sphère estudiantine, mais aussi et surtout d’être de bons ambassadeurs de la paix partout » a-t-il lancé comme message. Sans manqué de préciser que ce partenariat est un privilège de pouvoir transformer, améliorer une société pour le bien du plus grand nombre, surtout des plus jeunes. Dans la même lancée, le ministre Kéita a fait savoir que la culture de la paix est un ensemble de valeurs, attitudes, comportements et modes de vie qui rejettent la violence et préviennent les conflits en s’attaquant à leurs racines par le dialogue et la négociation.
Pour sa part, son éminence le cardinal Jean Zerbo, a signalé que les deux écoles viennent d’ouvrir la voie pour le rayonnement de la paix, et de la science de la formation en Afrique.