Depuis quelques semaines, les prix des denrées de première nécessité ont progressivement flambé sur le marché de Bamako et environnant. Une miche de paix est passée de 250 FCFA à 300 FCFA. Le litre d’huile est fixé à 1000 FCFA. Le prix du kilogramme de la viande a aussi flambé. Le Front populaire contre la vie chère, lors d’une conférence de presse, le jeudi 04 mars 2021, à la Bourse du Travail, est sorti du silence pour dire non. Mais également demander l’implication des autorités pour la diminution des prix des denrées alimentaires surtout pour le mois de Ramadan qui n’est pas loin.
Flambée du prix des denrées de première nécessité au Mali, depuis l’apparition de la maladie du Coronavirus, le prix de ces produits connaît une hausse sur le marché. Certains cherchent d’ailleurs à se « constituer des réserves de nourritures. »
Dans un communiqué, la Direction nationale du Commerce et de la Concurrence a déclaré que « ces augmentations ne sont pas justifiées et qu’il n’y a pas non plus de rupture de stock ». Elle décide de fixer les prix « à ne pas dépasser ».
Des consommateurs se disent « inquiets » face à cette flambée. Par exemple à Bamako, le kilogramme du sucre qui était cédé à 450 FCFA, est vendu aujourd’hui entre 550 voire 600 FCFA selon des quartiers de Bamako. Le litre d’huile est aujourd’hui entre 850 voire 1.000 FCFA.
Le constat est le même à l’intérieur du pays.
A Bamako, de nombreux consommateurs crient leur colère face à la flambée des prix des denrées de première nécessité. Selon eux, l’apparition de cette pandémie dans le pays, ne saurait justifier cette augmentation. Ils demandent aux autorités d’alléger leur souffrance en diminuant les prix. Parmi lesquels se trouve le Front Populaire contre la vie chère.