Pour les diplômés des Instituts de formation des maîtres (Ifm) et de l’Ecole normale supérieure (Ensup) le marché de l’emploi semble fermé. Or, paradoxalement, au même moment et faute d’enseignants, de nombreuses classes restent fermées si elles ne sont pléthoriques.
Depuis 2010, début du concours d’entrée comme unique mode de recrutement dans la fonction publique des collectivités, les sortants de ces structures de formation n’ont cessé de désespérer quant à leur insertion dans la vie professionnelle. Ce concours est une offre dérisoire par rapport à la forte demande qui ne peut être satisfaite dans la quasi-totalité des écoles en manque d’enseignants. Pourquoi le gouvernement n’intégrerait-il pas directement ou ne ferait-il pas un recrutement massif des jeunes diplômés de I’Ensup ? Nelson Mandela ne répétait-il pas sans cesse que «l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde» ?