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Mahmoud Dicko : « Les autorités doivent sortir de leur repli»
Publié le mercredi 10 mars 2021  |  la preuve
Meeting
© aBamako.com par A.S
Meeting politique du parti CODEM
Bamako, le 7 mars 2021. Le Club de Soutien des Action d`Housseini Amion Guindo, le président du parti Convergence pour le Développement du Mali (CODEM), a organisé au palais de la culture un meeting d`informations.
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Après quelques moments de silence, Mahmoud Dicko revient sur le ring. Le week-end dernier, l’imam s’est déchainé contre les autorités de transition, lesquelles, selon lui, gèrent les affaires publiques avec mépris.Le leader politico-religieux a exprimé ce sentiment le dimanche 7 mars, au Palais de la culture Amadou Hampâté, au cours de l’assemblée de l’alliance« Djiguiya Kura » de Poulo.
Principal instigateur de la chute du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta, Mahmoud Dicko est l’un des premiers soutiens des autorités de transition. Mais ces derniers temps, il se démarque de plus en plus de celles-ci.

Après sonrécent manifeste, où il dénonce l’incompétence des autorités actuelles, l’Imam est revenu à la charge le week-end dernier.

Dans son intervention, l’ancien président du Haut conseil islamique du Mali s’est montré très amer contre les dirigeants de la transition. Pour lui, les Maliens doivent unir pour réussir, ou se diviser pour périr. Or, fera-t-il remarquer, ceux qui gouvernent actuellement le Mali n’évoluent pas dans ce sens. Ils ne travaillent pas pour rassembler le peuple afin de promouvoir le pardon et la réconciliation nationale. On ne saurait bâtir une nation à travers la gestion solitaire du pays par les autorités.

Du point de vue de l’Imam Mahmoud Dicko, il est bon qu’on aille aux élections, mais la cohésion sociale d’abord. Si onorganise les élections dans ces conditions, prévient-il, on n’aura pas des institutions capables de faire face aux défis qui s’imposent à nous. Or, précise-t-il, l’étau se resserre autour du Mali.

«Je suis au regret de constater la gestion solitaire du pays. Il n’y a pas une seule entité sociopolitique qui est concertée,ou associée à la gestion du pays. On ne peut pas gérer le pays dans ce mépris», a-t-il déclaré. Pour lui, on ne peut pas gérer le peuple sans le peuple. Comme ce fut le cas sous le régime IBK, indique-t-il, je ne crains pas de dénoncer les dérives quand il le faut. Il faut que les nouvelles autorités gèrent le pays avec beaucoup de considération pour le peuple. Vous ne consultez personne, mais qui est-ce que vous gérez enfin, s’offusque l’Imam. Aujourd’hui, avertit-il, les autorités doivent mettre de l’eau dans leur vin. Elles doivent sortir des petites considérations et se défaire de l’arrogance et du mépris. Qu’ils dialoguent avec le peuple. Car nous sommes condamnés à dialoguer. C’est la seule voix du salut.

« Il faut que le repli dans lequel les autorités de transition se sont mises, qu’elles sortent de cela. Vous ne pouvez pas avoir un Président distant du peuple, un Premier ministre froid et un Vice-Président je ne sais pas… et tout le monde est là à regarder cela. Non! Cela e marchera pas», a déclaré l’Imam Dicko.

L’occasion fut propice pour lui de rappeler qu’il n’y a aucune divergence entre lui et qui que ce soit.

Oumar KONATE
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