Il est rusé en politique Housseyni Amion Guindo (Poulo). Mais, il faut savoir qu’il est impossible de tromper le peuple à tout temps. C’est ce qui semble arrivé à la Codem après l’organisation de la présidentielle qui a vu Poulo coopter Sékou Diakité en perte de vitesse à l’Adéma comme Directeur de campagne sans l’avis des militants du parti. Depuis, des départs sulfureux sont annoncés. Une descente en enfer déclenchée.
Le jeune parti a pris de l’ascendant en moins de quelques années grâce à l’engagement sans faille de son jeune président. Il est parvenu à implanter le parti de la quenouille dans la presque totalité du territoire national.
« A malin, malin et demi », dit-on. En jeune rusé, Poulo a dribblé les membres influents de son parti. Croyant à une assise certaine de Sékou Diakité en Commune II après la mort de Magnan Diakité et puis à une certaine aura de l’ancien ministre d’ATT sorti par la petite porte (scandale AMO). D’où sa course effrénée à l’accueillir à bras ouvert après que l’ancien ministre ait claqué la porte de son parti par mécontentement d’être battu aux primaires par Dramane Dembélé, candidat du Pasj à la présidentielle.
Cette arrivée qui a fait un tollé au sein du parti devait être corrigée par une prise de décision bien réfléchie par Poulo et son clan pour le second tour de la présidentielle. Tout simplement, c’est grâce à l’Urd, que Poulo est député, primo. Et secundo, c’est ce parti qui lui a permis d’être candidat en le soutenant sans condition avec des députés. Ne parlons pas d’autres de ce parti et de ses alliés comme le Pdes d’ATT. Malgré tout, Poulo a encore trahi. C’est désormais une habitude chez lui. Il en a fait à IBK en plein midi ici, donc ce n’est plus surprenant.
C’est face à cette attitude peu orthodoxe que de nombreux cadres, militants et sympathisants s’apprêtent à claquer la porte du parti qui, selon eux « est un parti familial ». Car, soutiennent-ils, c’est la seule famille Guindo qui gère et décide de tout au sein de ce parti. Ayant d’abord gardé l’anonymat, ils seraient en pourparler avec le ministre David Sagara pour sauver les meubles. Parviendra-t-il ?