Insécurité récurrente et généralisée au Mali : Des officiers dans les salons, les populations à la merci de l’ennemi !

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Publié le jeudi 11 mars 2021 | Le Démocrate

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Cérémonie de mise en place du Conseil National de la Transition (CNT)
Bamako, le 05 décembre 2020. Le Conseil National de la Transition, l`organe législatif de la transition en cours au Mali a été officiellement mise en place au CICB à l`issue d`une cérémonie marquée par l`élection de son président en la personne du colonel Malick DIAW, le numéro 2 de l`ex CNSP.

Persécuté dangereusement par des hommes sans foi ni loi, le Mali est confronté à une crise sécuritaire qui menace même son existence. C’est en ce moment que des jeunes officiers formés pour faire la guerre ont décidé d’abandonner le terrain pour remplir les salons climatisés de l’Administration. Qu’ont-ils alors fait du serment qu’ils ont prêté devant le drapeau vert, or et rouge ?
Pour l’argent et le pouvoir, des jeunes officiers, avec à leur tête le colonel Assimi Goïta, ont renversé le pouvoir du régime IBK. Depuis lors, ils ont militarisé l’administration. Ils ont complètement abandonné le théâtre des opérations, au moment où le pays est en guerre. Du coup, la situation sécuritaire s’est généralisée sur l’ensemble du pays, se détériorant à un rythme alarmant. Pour preuve, la semaine dernière, plusieurs positions des forces armées de défense et de la sécurité (FAMa) ont été attaquées. Le poste frontalier Mali-Burkina (Douane, Police et la Gendarmerie) de Hérémakono (région de Sikasso) a été attaqué, faisant deux(2) morts et des blessés. Le détachement des forces spéciales et l’escadron de la gendarmerie ont été également et simultanément attaqués; Idem pour la Brigade territoriale de la gendarmerie de la ville de San, des postes de Bandiagara, Bankass, Ansongo, Dinangourou…La liste n’est pas exhaustive.
Le constat est vraiment acerbe. Avec le régime des colonels qui ont usurpé la victoire du peuple, la situation sécuritaire a maintenant atteint un niveau très critique, avec une présence limitée des institutions de l’Etat dans certaines régions, des violences sur fond des tensions communautaires et des attaques terroristes de plus en plus meurtrières contre les forces de sécurité ainsi que des civils.
Pendant que le pays brûle, des officiers militaires ont préféré des salons et des voitures climatisés dans la capitale. Des véritables as du dribble, les jeunes officiers putschistes ont fui leur mission et ont ouvert la porte à l'ennemi. Ils ont abandonné leurs positions, violant ainsi leur serment devant le drapeau.
Tientigui
Source: Le Democrate Mali

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