Dans le cadre de leur voyage d’étude et de recherche à Sikasso, les étudiants en licence III journalisme et communication de l’UCAO-UUBA se sont rendus au grand marché de Sikasso pour remarquer le comportement de la population face à cette crise sanitaire. Un constat : le respect des mesures barrièree, comme le port du masque, demeure un défi à relever.
La Covid-19 est une pandémie qui affecte les individus de différentes manières. La plupart des personnes infectées développent une forme légère modérée de la maladie et guérissent sans hospitalisation. Ses symptômes sont entre autres : fièvres, toux sèches, fatigues, maux de têtes, diarrhées, difficultés à respirer etc. Au moment de notre passage dans la région en début mars 2021, le nombre de cas enregistrés de la covid-19 dans la région de Sikasso est 189 dont 56 guéris et 6 morts. Force est de constater qu’en cette période de pandémie, les sikassois semblent ne plus respecter les mesures barrières comme le port des masques.
La plupart des vendeurs affirment ne pas croire à l’existence de cette maladie qui sévit depuis quelques temps au Mali. Une grande partie de la population n’a pas changé de mode de vie. Bien qu’il soit vrai que la vente ainsi que d’autres activités de la population soient au ralenti, les femmes s’approvisionnent de jour en jour de marchandises, ce qui jouent énormément sur leurs sources de revenues, car les légumes comme la carotte, la betterave, la pomme de terre, le concombre et bien d’autres pourrissent et sont au final mis à la poubelle.
En effet, le Kénédougou est aujourd’hui affecté par cette crise sanitaire qui s’amplifie davantage et joue énormément sur le développement socio- économique de la région. Sikasso, considéré comme la région qui fait le plus de production alimentaire, est affaibli. Ce qui nécessite une prise de conscience et l’implication de tout un chacun pour combattre la covid-19, et cela, en respectant les mesures barrières et le port régulier du masque, d’où l’initiative « un malien un masque ».