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Art et Culture

Festival Ciné Droit Libre sur : « pourquoi la démocratie ? » : Les étudiants de l’UCAO à l’école de Me Tall et de NouhoumSarr
Publié le lundi 15 mars 2021  |  le sursaut
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Le jeudi 11 mars, s’est tenue dans la grande salle de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO), une conférence débats sur la démocratie, placée sous le thème « pourquoi la démocratie ? ». Elle a enregistré la présence respective du président du parti CNID Faso Yiriwaton, Me MountagaTall, du président du parti FAD M. NouhoumSarr, du Doyen de ladite Université, Dr Abbé Alexis Dembélé et de nombreux étudiants en journalisme et communication.
Cette 5ème édition du festival Ciné Droit Libre a répondu à toutes les attentes, en raison du succès engrangé par les différentes activités à son programme à travers la capitale malienne. Au nombre de ces activités, le public a eu droit entre autres, à des projections de film, de conférence débats, de jeux, de prestations d’artistes maliens et ceux des pays voisins.

Dans le cadre du même festival, le jeudi 11 mars, les présidents des partis politiques CNID et FAD ont animé une conférence débats à l’attention des étudiants de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest(UCAO), pour expliquer le sens de la démocratie dans le monde entier, particulièrement au Mali.

A cette occasion, au cours de son intervention, le président du parti FAD, a expliqué que la démocratie est un système de gouvernance dans lequel la souveraineté appartient exclusivement au peuple qui la délègue aux Institutions. « La démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple et pour peuple »-a-t-il rappelé avant de faire savoir qu’en tant que processus, elle comporte plusieurs étapes. De ce fait, chaque pays, notamment en Afrique, a son stade d’évolution. Dans cette classification, NouhoumSarr dira qu’il y a des pays qui sont plus développés sur l’aspect électoral de la démocratie (le Sénégal) et d’autres sur les questions de la bonne gouvernance et de la transparence, comme le Ghana et la Mozambique. Avant d’ajouter que des pays comme le nôtre ont développé l’apparence démocratique tout en criminalisant l’Etat à travers la corruption et le népotisme. De façon générale, dira le président du FAD, l’ancrage de la démocratie n’est pas le même dans les pays Africains, dont certains sont en avance et d’autres à la traine.

Au chapitre des avantages de la démocratie, il dira qu’elle a apporté dans notre pays la liberté d’expression et le multipartisme intégral. Mais qu’elle reste à la traine sous son aspect gouvernance transparente et vertueuse.

Toujours d’après M.Sarr, il n’existe pas de meilleur modèle de démocratie, vu que c’est un processus. Ce qui s’est passé aux Etats-Unis, la plus vielle démocratie est bien révélateur où un président battu a refusé de reconnaitre sa défaite. Cela, dit-il, est inimaginable pour qui connait la solidité de la démocratie américaine.

Parlant de la refondation au Mali, il a précisé qu’il ne croit pas à la refondation, cela revient à dire que rien n’a été fait et sans aucune base. « Nous avons l’une des meilleures constitutions au monde .Il y a eu des efforts durant 61 ans d’existence de notre pays même si la gouvernance démocratique laisse à désirer. Je préfère plus le redressement à la refondation, cela nous permettra de consolider ce qui marche et reprendre ce qui ne marche pas » a-t-il laissé entendre.

Quant au président du parti CNID-Faso Yriwaton, il affirmera que la démocratie a apporté la liberté d’expression dans tous les domaines. En rappel, il dira qu’avant, sous le régime de la dictature les gens ne pouvaient pas se réunir pour exprimer leurs pensées. Et ceux qui avaient dit non à la Constitution sont tous partis en prison, a-t-il indiqué. Selon Me Tall, la démocratie est fondamentalement juste, mais que ce sont ceux qui géraient le pouvoir qui n’étaient pas justes.

Par ailleurs, Me MountagaTall, a expliqué que la désobéissance civile est reconnue dans la Constitution malienne en son article 121 comme un recours du peuple lorsqu’il est porté atteinte à la forme républicaine de l’Etat. C’est un refus coordonné pour faire le changement, a-t-il fait savoir.

Cette séance qui avait l’allure d’un cours magistral a permis aux étudiants de l’UCAO à poser toutes les questions de compréhension sur la démocratie. Bravo donc aux organisateurs de Ciné Droit Libre et à la direction de l’UCAO pour la bonne organisation de cette conférence débats.

Par Fatoumata Coulibaly
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