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Flambée des prix des produits de première nécessité sur le marché : Le Gouvernement baisse et supprime certaines taxations
Publié le lundi 15 mars 2021  |  le sursaut
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Suite au Conseil des ministres du mercredi passé, le tout nouveau ministre Porte-parole du gouvernement Mohamed Salia Touré , accompagné par son collègue du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Investissements, Harouna Niang, était face à la presse au Centre d’informations gouvernementales ( CIGMA) pour informer l’opinion publique nationalesur des mesures prises par le gouvernement pour faire face à la flambée des prix des denrées de première nécessité.
Pour son baptême du feu dans le briefing des décisions du conseil des ministres, en sa qualité de ministre porte-parole du Gouvernement, le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mohamed Salia Touré était en compagnie de son homologue du Commercede l’Industrie et de la Promotion des Investissements, Harouna Niang, jeudi devant la presse, dans la salle de conférence du CIGMA.

Après avoir ouvert la séance le ministre porte-parole du Gouvernement a donné la parole à celui du Commercede l’Industrie et de la Promotion des Investissements pour livrer la substance de sa communication verbale.

D’après le ministre Niang la hausse des prix de première nécessité est liée aux facteurs endogènes, notamment l’épidémie du Covid19 qui a impacté le secteur de l’offre et de la demande. Le Mali étant principalement importateur, a naturellement subi les inconvénients de ce dérèglement du marché mondial avec une baisse de l’offre. Occasion pour lui d’indiquer que notre pays dispose d’un dispositif de surveillance de 11 produits de grande consommation. Parmi ces produits les prix du pain, du riz et de la viande ne cessent de grimper.

Les mesures prises par le gouvernement pour baisser les prix : la suppression des TVA sur les produits importés

Selon le ministre Harouna Niang, le Gouvernement à travers son département, a entamé une discussion avec le syndicat des boulangers pour baisser le prix du pain. Cela à cause du fait que le pain est l’aliment de base de beaucoup de Maliens, ce faisant une hausse à ce niveau affectera beaucoup de ménages.

Sur ce chapitre, il a révélé les données de l’Institut national de la statistique du Mali(INSTAT) qui font état d’une fluctuation entre 3 et 20 % de hausse de prix. Après les discussions avec les acteurs du pain, ils ont constaté que la hausse du pain est liée à des facteurs endogènes et réels suite à la montée du prix de blé sur le cours mondial.

Comme palliatif, le ministre Niang a fait savoir que pour baisser le prix du pain, le Gouvernement a abandonné la TVA sur les importations du blé qui permet à 80% de nos meuniers de couvrir la demande nationale. Après la prise de cette mesure, dira le ministre du Commerce, un accord a été trouvé avec certains boulangers pour revenir au prix de 250 FCFA pour la baguette de pain. Par contre, dit-il, d’autres ont demandé une semaine de réflexion. Il a profité de ce point de presse pour faire savoir aux journalistes que son département est toujours en négociation avec les boulangers pour le confort des Maliens.

La viande aussi connait une hausse de prix au niveau des marchés du pays. A cet effet, le ministre Niang a situé la cause de cette hausse sur, encore, des facteurs endogènes. Pour lui la production du coton a connu une faible récolte l’an dernier, de ce fait, il y a peu de coton graine pour le bétail.

Fort de ce constat, en vue de baisser le prix de la viande le gouvernement a supprimé la TVA sur les matières graines et les achats au niveau de la CMDT. En plus, dans la même dynamique, dira le ministre Niang, le Gouvernement a distribué plus de 33 000 tonnes d’aliment bétail à travers le Commissariat à la sécurité alimentaire pour permettre de baisser le prix du bœuf, partant de la viande , a dit le ministre Niang.

En ce qui concerne le riz le ministre Niang a dit que sa gestion est délicate d’autant plus que certaines interventions pourraient impacter la production locale. Selon ses explications, le riz le plus consommé au Mali est le riz brisure 25%. Le gouvernement a décidé de baisser de 50% la base taxable sur cette qualité de riz qui va concerner plus 25000 tonnes de riz brisure.

AdamaTounkara (Stagiaire)
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