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Organisation patronale des industriels du Mali: Un nouveau bureau dirigé par Mamadou Yattassaye
Publié le mardi 23 mars 2021  |  Le Républicain
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© aBamako.com par I.DIA
Atelier de mise en place des interprofessions céréalières au Mali
Le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) a abrité ce mardi 27 Aoùt 2013, un atelier d`orientation du processus de mise en place des interprofessions céréalières au Mali. Organisé par l`USAID, cet atelier a enregistré la présence de S.E Mary Beth Leonard, ambassadrice des USA au Mali, Baba Berthé, ministre de l`Agriculture du Mali et Tiénan Coulibaly,ministre du Commerce et de l`Industrie du Mali
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Les patrons d’industries du Mali étaient réunis, le samedi 20 mars 2021, à l’hôtel Salam de Bamako, pour la tenue de leur assemblée générale. Cette rencontre avait pour objectif de mettre, d’une part, la lumière sur le rapport d’activité financière, d’autre part, d’aboutir au renouvellement du bureau dirigé par Cycril Achcar, président sortant de l’organisation patronale des industriels (OPI Mali). Au terme des travaux, le choix a été porté sur Mamadou Yattassaye pour un mandat de 3 ans à la tête de l’organisation. Cette assemblée a été également un cadre pour les industriels maliens de jeter, non seulement un regard sur les défis, mais aussi sur la résilience du secteur industriel malien. L’ouverture des travaux a été faite par le ministre de l’Industrie, du commerce et de la promotion des investissements, Harouna Niang.

Au début des travaux, un court film a été présenté à l’assistance. Sous cette projection, l’on note à l’actif du bilan de l’équipe sortante ; la réalisation du recueil d’un livre blanc qui traite et propose des solutions pour l’ensemble des préoccupations de l’industrie malienne. La réalisation de sept réformes dont l’adoption d’un décret sur la commande publique, la création de l’observatoire national de l’industrie ; la poursuite de la systématisation de la procédure de conciliation dans l’espace CEDEAO et UEMOA ; la création d’une conciliation fiscale sous l’autorité du ministère des finances. Il ressort de cette projection que le Mali importe des produits à l’extérieur pour un montant de 400 milliards de FCFA. Cette balance exportatrice traduit en réalité l’appauvrissement de l’industrie malienne.

A la tête de l’OPI depuis le 28 mai 2016, le président du bureau sortant, Cyril Achcar, a fait du livre blanc son cheval de bataille pour permettre l’essor de l’industrie malienne. Au cours de son passage, devant les personnalités présentes, il a signalé la faiblesse de l’industrie malienne, avant de déplorer le fait que notre pays soit le premier importateur des produits industriels dans l’espace UEMOA. Sous son leadership, Cyril Achcar a énuméré quelques actions majeures.

Il s’agit entre autres de la poursuite du catalogue des produits industriels made in Mali ; l’organisation de la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique (JIA) ; le fonctionnement des commissions techniques ; la participation de l’organisation à toutes les rencontres initiées par les pouvoirs publics ; les PTF et autres. Se penchant sur les avancées, Cyril Achcar a indiqué l’accord du Gouvernement pour l’application d’une TVA à taux réduit de 9% des produits industriels fabriqués localement, l’adoption du décret 04-78 du 28 mai 2018 portant sur la commande publique et sa mise en œuvre progressive, la poursuite des travaux entre la douane et le CNPM chargé de la lutte contre la concurrence déloyale et bien d’autres acquis. Malgré ces prouesses, le patron des industriels du Mali n’a pas manqué de rappeler que des défis majeurs doivent être relevés.

Cela, afin de permettre au secteur de jouer pleinement son rôle de moteur de la croissance et atteindre cet objectif de 20% du PIB qui est le standard d’un pays qui se développe. « La mise en place d’un tarif référentiel préférentiel électronique pour les industriels ; l’amélioration de la compétitivité des entreprises afin de les permettre de concourir les marchés internationaux; la promotion de l’industrie nationale ; le made in Mali ainsi que la commande publique qui doit immédiatement doubler le PIB ; une fiscalité intérieur de longue durée porter par un code fiscal de l’industrie », a dit Cyril Achcar.

Dans l’avenir, Cyril Achcar a souhaité le financement des activités de l’OPI, la construction du siège de l’OPI, la sécurisation des entreprises industrielles et la mise en œuvre des zones industrielles.

Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’industrie, du commerce et de la promotion des investissements, Harouna Niang, s’est dit convaincu que l’industrie est la clé du développement. « Un pays développé est un pays industrialisé et nous devons convenir d’une stratégie d’industrialisation. On a besoin de cela dans le secteur industriel et il y a une meilleure insertion entre le secteur agricole et industriel. La capacité de financement doit être doublée pour la réalisation des projets industriels. Cela demande un vrai leadership dans le milieu des acteurs de l’industrie. Le livre blanc est un bon départ et l’avenir de notre pays se trouve dans l’industrie », a conclu le ministre Niang.

Sidiki Dembélé
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