Après une longue disparition de la scène, le général loyaliste, Elhaj Gamou, reprend du service et tente de se remettre au chevet de sa communauté. De bonne source, en effet, il est au cœur d’un processus de redynamisation du Groupe d’Autodéfense des Imghads et Alliés enclenché la semaine dernière. Plusieurs réunions se sont ainsi succédé autour de sa personne, apprend-on, à l’effet d’entretenir un nouvel élan de mutualisation des moyens pour faire face aux défis sécuritaires qu’affrontent les communautés les plus victimes d’attaques terroristes. Il est question de ne plus compter sur l’Etat central dont l’inaptitude à assurer la sécurité des personnes et des biens devient de plus en plus manifeste. Les concertations autour du Général Gamou devraient ainsi déboucher sur l’organisation d’un système défensif délocalisé avec son corollaire d’autonomisation sécuritaire des communautés. C’est du moins la substance de la série d’entrevues tenues au domicile d’un ancien député sis à Golfe où les réserves n’ont pas manqué de retentir. Beaucoup de potentiels alliés estiment en effet qu’une coalition antiterroriste ne se fera qu’au détriment des populations isolées susceptibles de faire les frais du choix de leurs leaders.
La communication de guerre continue en France
La guerre contre la pandémie du Coronavirus n’est pas près d’atteindre son épilogue en France. Et pour cause, l’ennemi, le virus en l’occurrence, est en pleine progression et connaît un essor plus rapide que les moyens déployés pour le freiner. En attestent une hausse effroyablement vertigineuse de tous les indicateurs : du nombre de cas testés positifs à la surpopulation des hôpitaux en passant par le nombre de victimes. L’épidémie connaît ainsi un rebond spectaculaire, mais la propagande pour en dissimuler l’ampleur ne recule pas non plus. En clair, la France d’Emmanuel Macron en la matière est retournée à la vieille époque de la guerre froide lorsque les performances sur un théâtre d’opération n’étaient pas dissociables de la manipulation des opinions. L’habileté du Quai d’Orsay dans le domaine se juge au décalage spectaculaire entre les données officielles et les proportions réelles des pertes qu’infligent la pandémie à la population française. Et dire que cette sale besogne est attribuée à certains médias français qui en sont devenus des instruments d’une cacophonie indescriptible les chiffres du jour et de la veille, notamment les proportions dans lesquels les données évoluent en l’espace de 24 heures.