Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Imam Mahamoud Dicko à la réception de ses distinctions, hier : ‘’ Je ne peux pas être fier de mon pays quand les décisions de souveraineté nationale sont discutées dans les salons des chancelleries étrangères’’
Publié le mercredi 31 mars 2021  |  Nouvel Horizon
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie de remise de trophée "personnalité de l`année" à l`imam Mahamoud Dicko
Bamako, le 07 novembre 2020 Le forum Libre, une organisation de la société civile a décerné le titre de « Personnalité de l’année 2020 » à l’imam Mahmoud Dicko
Comment


mme annoncé, l’imam Mahmoud Dicko a eu sa haute distinction et a été décoré hier, mardi 30 mars 2021, au Mémorial Modibo Keïta. Dr Ali Khalil Akil, secrétaire général de l’Organisation Mondiale des Droits de l’Homme, Dr Cheick AnineJaafanr Al Sayegh, Président Directeur Général du Centre Islamique Arabo-Africain, Représentant en Afrique de l’Ouest de l’Organisation Mondiale des Droits de l’Homme, Pr Cheick Legré Yaya, président du Conseil National Exécutif de la Confédération des Associations, Organisations et Conseils Islamiques de la Côte- d’Ivoire étaient présents.


Au début de ses propos, l’imam Mahmoud Dicko a dit ceci : « Je suis très heureux et très ému. Je me réjouis de ces distinctions, mais je ne suis pas fier. Je suis heureux, ému, mais pas fier. Je ne suis pas fier et je ne peux pas l’être pendant que le pays pour lequel on m’offre ces distinctions traverse cette situation ». Selon lui, ces distinctions sont dédiées à ce brave peuple du Mali, à cette jeunesse combattante. Il pense qu’en réalité, ce sont eux qui méritent d’être magnifiés, cette jeunesse résistante et combattante, ce peuple digne et debout. L’imam Dicko a précisé qu’aujourd’hui il est difficile pour lui de manifester une fierté pendant que 90% du territoire de son pays ne sont pas sous le contrôle de l’Etat. « Je ne peux pas être fier quand dans mon pays les décisions de souveraineté nationale sont discutées dans les salons des chancelleries étrangères.


Je ne peux pas être fier tant que cette situation perdure, mais je me réjouis de ce qui a été fait. Je pense que ce qui a été fait avant et aujourd’hui nous interpelle. Aujourd’hui il reste beaucoup à faire. Les maliens doivent se serrer les coudes. C’est aujourd’hui que nous devrons taire nos rancœurs pour un Mali debout, fort, parce que c’est une grande nation, un grand peuple qui a bâti beaucoup de civilisations, empires, royaumes etc. Cette histoire interpelle les maliens. Nous pouvons trébucher, mais ne jamais accepter de tomber », a précisé l’imam de Badalabougou qui pense que « de l’indépendance à nos jours, les différentes (…)

Tougouna A. TRAORE

NOUVEL HORIZON
Commentaires