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Le corps de l’ex-otage suisse Béatrice Stöckli, tuée au Mali, a été identifié
Publié le mercredi 31 mars 2021  |  Le Temps
Béatrice
© AFP par AHMED OUOBA
Béatrice Stockly
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Par la voix d’Ignazio Cassis, le DFAE annonce ce mercredi que le corps de Béatrice Stöckli a été retrouvé et identifié au Mali et qu’il sera transféré en Suisse. La missionnaire bâloise avait été enlevée en 2016 à Tombouctou et exécutée par un groupe terroriste

Le corps de l’otage suisse tuée au Mali a pu être retrouvé et identifié. Sa dépouille sera transférée en Suisse dès que possible, a annoncé mercredi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

«Nous avons désormais la triste certitude de la mort de Beatrix Stöckli. Mes pensées vont à la famille de notre compatriote», écrit Ignazio Cassis sur Twitter. Le ministre des Affaires étrangères remercie les autorités maliennes «pour leur précieux soutien».

Il se dit soulagé que ce cas ait pu être résolu peu après sa visite au Mali. En février, lors de son séjour à Bamako, Ignazio Cassis avait plaidé au plus haut niveau gouvernemental en vue d’une résolution de cette affaire, rappelle le DFAE.

La missionnaire bâloise avait été enlevée en 2016 à Tombouctou et exécutée par le groupe terroriste Jama’at Nasr al-Islam wal Muslim (JNIM). La Confédération avait été informée de sa mort en octobre dernier. Elle s’est ensuite efforcée d’obtenir des informations sur les circonstances exactes de cette exécution ainsi que sur le lieu où le corps de la victime reposait.

Analyse ADN

Il y a quelques jours, les autorités maliennes ont indiqué qu’un corps leur avait été remis et qu’il s’agissait vraisemblablement de celui de la Suissesse. L’identification a été confirmée par une analyse ADN menée à l’Institut de médecine légale de l’Université de Zurich.

La task force interdépartementale continue de travailler sur ce dossier, précise le DFAE. Elle est en contact permanent avec la famille et les autorités maliennes.

Cette femme, active depuis des années comme missionnaire dans cette région du nord du Mali, avait déjà été kidnappée une première fois en 2012 par des islamistes, avant d’être libérée une dizaine de jours plus tard.
Le Temps
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