Les responsables Mouvement populaire du 22 Mars (MP22) ont, au cours d’une conférence de presse, dénoncé les menaces dont sont victimes ses militants et le syndicat de la police nationale. Ladite conférence s’est déroulée le samedi dernier à la radio Kayira.
Ils regrettent que Sidiki Diabaté, animateur de la radio Kayira, militant et président de la coordination du parti SADI soit toujours maintenu en prison à Koutiala en violation de tous ses droits démocratiques et de toutes les procédures légales. Les dirigeants de MP22 pointent un doigt accusateur sur le procureur Daniel A. Tessougué qui a interjeté appel de la décision de liberté provisoire.
Pour ce faire, le MP22 appelle tous ses militants et toute l’opinion publique nationale à se mobiliser massivement pour tenir en échec cet exploit aux allures de brigandage pur et simple, ce délit d’opinion relève de la pire inquisition et traduit une véritable escalade de Dioncounda et Django dans leur revanche contre le MP22.
«C’est le même arbitraire et la même persécution inadmissible qui frappe les syndicalistes patriotes du Syndicat de la police nationale (SPN)», ont déclaré les leaders du MP22. Aux dires des responsables du MP 22, huit (8) policiers sont arbitrairement en prison depuis plus de quatre (4) mois. Leur seul crime, selon eux, c’est d’avoir courageusement défendu l’entière liberté de groupement syndical et politique des policiers, d’avoir constitué le Syndicat de la police nationale qui a eu le mérite de défendre le droit à la promotion de l’immense majorité des policiers, droit confisqué par une véritable mafia de commissaires FDR, et enfin d’avoir contribué à faire échouer le contre coup d’Etat du 30 avril 2013.
Les responsables du MP22 pensent aujourd’hui que des menaces planent sur ses militants, alors que les auteurs du contre coup d’Etat se la coulent douce.