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Hommes d’affaires : course au pouvoir !
Publié le samedi 3 avril 2021  |  Aujourd`hui
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© aBamako.com par AS
Premier tour des législatives: Ouverture des bureaux de vote
Bamako 29 mars 2020. A l`instar du couple présidentiel IBK, les Maliens ont voté ce jour leurs députés sur l`ensemble du territoire
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Les hommes d’affaires à l’assaut du pouvoir, on en a connus au fil des élections: Feu Moussa Balla Coulibaly, Feu Babani Sissoko, Jeamille Bittar et récemment Aliou Boubacar Diallo, pour ne citer que ceux-là. Mais de plus en plus, les hommes d’affaires – et pas des moindres- s’intéressent à la politique et mieux vont à la conquête du pouvoir. Le phénomène est en train de s’accentuer avec les élections en vue. Est-ce que, l’occasion faisant le larron, ils veulent profiter du discrédit actuel (supposé) des politiciens pour faire une opa sur le pouvoir à la fin de la Transition ? Ou pensent-ils qu’avec l’argent on peut accéder au pouvoir au Mali ? Nous y reviendrons amplement.

Youssouf Bathily, président de la CCIM
Réélu président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (Ccim), à la tête d’un Bureau très représentatif du monde des opérateurs économiques, avec de grands noms du secteur privé national, Yousouf Bathily entame un nouveau mandat de cinq ans. Son programme d’activités ambitieux, qui va mobiliser plusieurs milliards de nos francs, vient d’être adopté par ledit Bureau qui a déjà pris ses marques, dès sa première réunion statutaire. Si le travail d’équipe est de mise pour cette équipe de qualité, nul doute que les résultats seront au rendez-vous. Se la jouer collectif, en rangs serrés, reste donc un impératif pour le nouveau Bureau de la Ccim.

Amadou Togola, président de la FMC

Il l’avait promis, il l’a réalisé ! Amadou Togola, président de la Fédération malienne de cyclisme a réussi le pari de l’organisation du Tour cyclisme du Mali, malgré le contexte de crise multidimensionnelle dans lequel vit le Mali (Covid-19, menace sécuritaire, crise institutionnelle…). Après trois ans d’absence, le tour du Mali a fait son grand retour. Pendant 5 jours, les cyclistes venus du Burkina Faso, du Sénégal, du Maroc, de la Côte d’ivoire, de la Guinée Conakry, du Niger, de la Mauritanie, du Bénin, de la Gambie et du Mali (qui avait trois équipes) ont parcouru quatre régions, après le Top départ donné par le ministre de la Jeunesse et des sports.

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EN BAISSE

Amadou Haya Sanogo


Amadou Haya sanogo lors du meeting
Donnez-moi les hommes et les moyens, je règle les problèmes sécuritaires”. On s’attendait à ce genre de discours de la part du Général Amadou Haya Sanogo, pour au moins, une fois, justifier les étoiles apparemment trop lourdes sur ses frêles épaules. C’est pour dire qu’il a profondément déçu avec son discours de despérado. D’ailleurs, l’eut-il demandé qu’il ne l’eut pas eu parce qu’un Général de l’Armée de terre, c’est d’abord un expert en stratégies de guerre. Et comme dit l’adage, ne peut réciter sa leçon, celui qui ne l’a pas apprise. Dans les rangs, un Général d’Armée, c’est une icône, un modèle qui arbore fièrement ses galons acquis à force de se forger, en gravissant progressivement les échelons. Les généraux que nous avons connus, leurs étoiles brillent et illuminent tout. Ils n’ont pas besoin de recourir à un one-man-show.

Jusqu”où ira Boubacar Siddiki Sangaré ?

Ceux qui nous interpellaient sur notre jugement de départ, en refusant de voir en lui un parangon du social et de la bienfaisance, n’avaient certainement tort car se demandaient jusqu’où il pouvait aller. La promesse faite par un globetrotter politique devenu son propagandiste, notamment de financer chaque femme de Lafiabougou à hauteur de 250 000 Fcfa, il y a une quinzaine de jours, à la veille de son discours plein de “je” et de “moi” devant les femmes rassemblées, après les avoir habillées en pagnes du 8 mars, avaient déjà alerté les hommes politiques sur les ambitions de cet homme, un adversaire potentiel. Mais voilà que pour sa dernière sortie publique à Kalabancoro, on parlait de rentrée politique. Quand le fruit est mûr, il tombe ! Mais est-il conscient que, quand on descend dans l’arène politique, on incite à fouiller dans ses affaires pour y dénicher éventuellement des cafards ? Jusqu’à Abidjan ! Hum…

La force Barkhane


© Photo. ECPAD
Epinglée par un rapport de la Minusma pour une bavure commise dans la localité malienne de Bounty, ayant causé la mort de 19 civils, la force française au Sahel, Barkhane, dégage en touche, appuyée par les autorités françaises qui disent douter de la fiabilité du rapport en question. De toute façon, ce rapport est venu confirmer des informations qui circulaient déjà. Mais le plus cocasse, c’est que ce rapport incriminant les forces françaises au Sahel tombe à un moment où, à Paris, s’ouvre un procès pour rendre justice à des familles de militaires français ayant perdu la vie, suite à une bavure commise à partir d’un avion, à Abidjan, lors de la guerre civile en Côte d’Ivoire.



Wanted

Mais où est donc passé notre ami, Ousmane Ben Fana Traoré ?

e tout puissant président du parti PCR, grand libéral devant l’éternel, a disparu des radars, nous laissant ainsi des souvenirs teintés de nostalgie. Au moment où l’arène politique est en effervescence, chacun y allant de son laïus sur la Transition et la Refondation de l’Etat, le PCR se distingue par son silence assourdissant. Peut-être que c’est voulu, entretenu même. Une stratégie d’effacement pour mieux rebondir, au moment opportun. Ah, s’il ne s’agit que de ça ! mais pourquoi

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