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Rapatriement des maliens d’Angola en détresse dans leur pays d’origine : Pourquoi l’Ambassadeur du Mali en Angola doit être demis de ses fonctions ?
Publié le jeudi 8 avril 2021  |  La Mutation
Défense
© aBamako.com par A S
Défense et sécurité: sortie de la 4è promotion de l`Etat-major de la gendarmerie nationale.
Bamako, le o4 juillet 2013 à l`école nationale de gendarmerie. La cérémonie de sortie de la 4è promotion de l`Etat-major de la gendarmerie nationale et de la 15è promotion de la cour supérieure de la gendarmerie a été présidée par le président de la république par intérim, le pr Dioncounda Traoré.
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S’il y a un Ambassadeur malien dans les pays étrangers qui est de plus en plus autant décrié par ses compatriotes aujourd’hui, c’est bel et bien celui du Mali en Angola depuis son arrivée dans ce pays d’Afrique centrale en la personne du Général de Brigade Diamou Keita. Et pourtant…
En effet il n’est un secret pour personne que le rôle premier d’un Ambassadeur est de défendre, veiller et assister tous les maliens qui vivent dans le pays concerné dans le bien et dans le mal et ensuite de consolider les relations amicales entre les deux pays concernés. Mais hélas il semblerait que cela ne soit pas le souci concernant le rôle premier de l’Ambassadeur du Mali en Angola en la personne du Général de Brigade Diamou Keita. En plus de ne pas remplir ce rôle auprès de ses compatriotes, l’Ambassadeur s’est avéré être un véritable problème voire un goulot d’étranglement et d’asphyxie contre les intérêts de ses compatriotes et particulièrement contre ceux en détresse qui ne savent plus à quel saint se vouer. Autre difficulté rencontrée, c’est la difficile voire l’impossible acquisition des pièces administratives (passeports, cartes consulaires…) par ses compatriotes. Le comble c’est que ces pièces se retrouveraient en grande partie sous les mains d’autres nationalités étrangères voisines du pays. L’attitude de l’Ambassadeur ne serait pas décriée si plusieurs maliens en détresse voulant entrer au pays d’origine parmi eux des enfants, des malades et des déshérités avaient bénéficié de son assistance ne serait-ce que pour aller les voir tout simplement. Mais hélas ce ne fut pas le cas à plus forte raison de s’enquérir de leur situation ou de leurs problèmes. Le comble du paroxysme dans tout cela c’est lorsque l’Ambassadeur Général de Brigade Diamou Keita se trouve être le véritable problème du rapatriement au pays de ces maliens en détresse. Un rapatriement organisé par une association de jeunesse créé en janvier 2020 dirigé par Daouda Sissoko dit Sisko regroupant tous les jeunes maliens résidant en Angola. En effet depuis l’avènement de la pandémie à la maladie à coronavirus en mars 2020, plusieurs maliens se sont retrouvés en détresse et ont décidé de rentrer au Mali. Méprisés et abandonnés par l’Ambassade du Mali et le groupement de la communauté malienne en Angola créé en 2001, une structure du Haut conseil des maliens de l’extérieur sur le sort de ces maliens en détresse, le président de l’Association de jeunesse a décidé d’en faire désormais son combat en vue du rapatriement au Mali de ses compatriotes en difficulté. C’est ainsi qu’il contacte la compagnie aérienne servant la liaison Mali-Guinée-Mauritanie pour rapatrier leurs compatriotes en situation difficile au nombre de 114 personnes. Mais le président de l’Association sera désagréablement surpris d’apprendre qu’il existe une autre personne qui est la seule habilité à transporter des maliens vers leur pays d’origine. Le comble c’est que cette personne de nationalité Mauritanienne aurait obtenu l’agrément c’est-à-dire l’autorisation de la part de l’Ambassadeur du Mali en Angola en la personne de Général de Brigade Diamou Keita d’où la stupéfaction du président de la jeunesse malienne en Angola. Malgré des démarches ponctuées par des échanges et explications du président de l’Association, Daouda Sissoko, l’Ambassadeur Keita n’a rien voulu comprendre et est resté sur sa décision de ne pas retirer l’autorisation au Mauritanien. La question qui se pose pourquoi l’Ambassadeur malien préfère-t-il le Mauritanien à son compatriote pour assurer le rapatriement ? Seul lui peut répondre à cette question. Face au refus total de l’Ambassadeur du Mali et ayant bien compris les vraies raisons, le président Sissoko s’est tourné vers une autre compagnie de la place pour cette fois-ci Kayes comme destination et non Bamako. Au moment où on procédait au test Covid des 114 personnes à rapatrier parmi eux des enfants, des vieux et surtout des malades, les responsables de la compagnie en question ont été informés que la région de Kayes est frappée par une insécurité grandissante du fait des Jihadistes. Après enquête, il ressort que l’information a été donnée par le Mauritanien qui se trouve sous la bénédiction de l’Ambassadeur du Mali. Aussitôt ce vol fut annulé au grand désarroi d’abord de ces maliens meurtris dans leur chair et âme et de ces jeunes organisateurs maliens dont leur seul but est d’apaiser la douleur de leurs compatriotes. Le comble dans tout cela encore c’est que le prix de billet d’avion au Mali du Mauritanien coûte 575 000 FCFA contre 475 000 FCFA que celui de l’Association de la jeunesse malienne. Et au même moment le prix de billet d’avion pour la Mauritanie coute 375 000 FCFA alors que ce trajet est plus distant que celui du Mali. Malgré toutes ses informations transmises à l’Ambassadeur Général de Brigade Diamou Keita, rien ne fit. Aujourd’hui la tension est très vive entre la jeunesse malienne en Angola et l’Ambassadeur Keita. Selon nos informations, un grand rassemblement regroupant tous les jeunes vivant dans le territoire Angolais est prévu à Luanda pour exiger son départ et de l’ensemble de ses collaborateurs. Une pétition sera envoyée aux plus hautes autorités de la transition afin qu’elles puissent leur débarrassent de celui qui n’a jamais compatit depuis son arrivée aux douleurs de ses compatriotes surtout en situation en détresse. Nous reviendrons largement dans nos prochaines parutions sur l’affaire de la vente des documents administratifs à d’autres nationalités étrangères et surtout la situation dramatique que vivent plusieurs maliens innocents qui croupissent dans les geôles angolaises.

Affaire à suivre…

Sadou Bocoum
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