«Mon cher Alpha, quelle divine surprise ! Toi, m’offrir un cadeau ?» C’est ainsi que s’exclama le sage de Yamoussoukro, Boigny, alors Roi du café/cacao et bâtisseur de basilique. Qui, par un embargo, ébranla ce monde de vampires de la haute finance internationale jusqu’à obtenir satisfaction dè ! Et Alpha Blondy devint ainsi le premier et le dernier à poser un tel acte de charité/fraternité envers un homme politique pourtant si riche.
Les deux rappellent ainsi les propos du mendiant d’amour, Enrico Macias dans un de ses best-sellers : «Donnez, donnez, do/donnez, donnez, donnez-moi ! Donnez, donnez, do/donnez…Dieu vous le rendra !».
Comme quoi la meilleure récompense vient de Dieu lui-même et le temps le plus favorable s’étale devant le croyant. Boigny fit beaucoup pour les artistes, même étrangers tels notre international Salif Kéita et la Zaïroise Tshala Mouana aux déhanchements envoûtants.
La charité ? Oui, mais pas après avoir pioché dans les caisses d’autrui ou les deniers publics. Au risque pour le picsou indélicat de se retrouver au gnouf, voire pire. Mais là, faut pas fâcher dè.