Plus de 550 délégués de jeunes citoyens actifs du Mali, regroupés au sein de la Jeune chambre internationale-Mali, se sont réunis dans la salle de spectacle Zanga Coulibaly de Koutiala, du 09 au 11 avril 2021, à l’occasion des travaux de la 24ème conseil national sous la thématique « Citoyenneté et employabilité des jeunes, la Jeune chambre internationale Mali en parle ». Il était question, pour eux, de faire le bilan du plan d’action mi-mandat, de discuter des réformes et de donner des perspectives pour le reste de l’année. La cérémonie d’ouverture a été faite par le représentant du ministre de la Jeunesse et des sports, Alher Ag Alhamisse, en présence du président national de la JCI-Mali, Aboubacar Idrissa Dicko, et différentes personnalités administratives et politiques de la ville de Koutiala.
Ils sont venus de toutes les contrées du Mali pour prendre part à l’une des grandes manifestations annuelles de la JCI-Mali. Composée de 48 organisations locales, la JCI-Mali est repartie en 4 zones et présente dans 33 localités avec plus de 1585 membres. En accueillant les hôtes du jour dans la capitale de l’or blanc, le maire de la ville, Oumar Bah Dembélé, a d’emblée fait savoir que le choix porté sur sa cité traduit l’engagement de la JCI locale de Koutiala. A sa suite, interviendra Nana Kadidia Ballo, présidente de la commission d’organisation. D’autres interventions suivront, dont celui du président local de la JCI de Koutiala, Karim Konaté, et du parrain, le sénateur Boubacar Coulibaly. L’instant solennel qui a suivi a été sans doute la prise de parole du président national de la JCI-Mali, Aboubacar Idrissa Dicko. Ce dernier, dans son speech, a appelé ses autres camardes à se battre sur le chantier du renforcement de la cohésion au sein de la JCI-Mali, à mieux positionner l’organisation dans le milieu associatif de la jeunesse auprès des communautés et des partenaires et enfin à promouvoir la citoyenneté active au niveau des organisations locales en renforçant la capacité des membres, en partenariat avec l’Institut national de formation (INF). Evoquant quelques faits actifs durant son mandat, le président national de la JCI-Mali a signalé l’organisation, en trois mois, de 236 sessions de formations à l’intention de ses membres et des jeunes du Mali, le renforcement de l’organisation et le partenariat avec d’autres structures. « Nous signalons le retour de nos sponsors historiques Malitel, la MINUSMA et de Think peace qui financeront des projets à plus de 50 millions. Une convention sera bientôt signée entre la Cellule d’appui à la réforme des finances publiques (CARFIP) et la JCI-Mali, mais aussi un partenariat officiel avec le groupe Famib », a-t-il annoncé.
Le président national de la JCI-Mali s’est exprimé aussi sur la tenue des échéances électorales, l’insécurité, la justice, l’appel au respect des barrières contre la Covid-19, avant d’avertir que l’année 2021 est l’année de tous les dangers pour notre pays. Aboubacar Idrissa Dicko a rassuré que son organisation jouera et assumera son rôle dans la recherche des solutions à l’épineuse question d’employabilité des jeunes, d’où le choix du thème « Citoyenneté et employabilité des jeunes, la JCI Mali en parle ».
Procédant à l’ouverture des travaux, le représentant du ministre de la Jeunesse et des sports, Alher Ag Alhamisse, a indiqué que ce conseil permettra de marquer un temps de réflexion afin d’échanger, évaluer et définir les grandes orientations et l’identification d’actions à impact durable pour le reste du mandat 2021 de la JCI-Mali. Se penchant sur le thème choisi, le représentant du ministre affirme qu’il est surtout interpellateur parce qu’il invite, dit-il, l’ensemble des acteurs (pouvoirs publics, décideurs, partenaires, société civile) à prendre conscience de l’expression grandissante de l’incivisme, tant en milieu jeunes que dans toutes les sphères de la société. Dans l’optique de relever ce défi, il a invité les uns et les autres à mettre l’accent sur quelques aspects dont l’intensification de la sensibilisation des parties prenantes et des groupes cibles à différents niveaux, le renforcement des capacités des acteurs, la promotion de la citoyenneté active, du leadership et de l’entrepreneuriat des jeunes, la mutualisation des bonnes pratiques etc. Avant de clore ses propos, Alher Ag Alhamisse a laissé entendre qu’ « Il est temps que les associations, organisations et mouvements de jeunesse s’inspirent du modèle Jeune chambre internationale ».